Player FM - Internet Radio Done Right
7,735 subscribers
Checked 1d ago
Lisätty nine vuotta sitten
Sisällön tarjoaa Choses à Savoir. Choses à Savoir tai sen podcast-alustan kumppani lataa ja toimittaa kaiken podcast-sisällön, mukaan lukien jaksot, grafiikat ja podcast-kuvaukset. Jos uskot jonkun käyttävän tekijänoikeudella suojattua teostasi ilman lupaasi, voit seurata tässä https://fi.player.fm/legal kuvattua prosessia.
Player FM - Podcast-sovellus
Siirry offline-tilaan Player FM avulla!
Siirry offline-tilaan Player FM avulla!
Kuuntelemisen arvoisia podcasteja
SPONSOROITU
For many travelers, Antarctica is a bucket-list destination, a once-in-a-lifetime opportunity to touch all seven continents. In 2023, a record-breaking 100,000 tourists made the trip. But the journey begs a fundamental question: What do we risk by traveling to a place that is supposed to be uninhabited by humans? And as the climate warms, should we really be going to Antarctica in the first place? SHOW NOTES: Kara Weller: The Impossible Dilemma of a Polar Guide Marilyn Raphael: A twenty-first century structural change in Antarctica’s sea ice system Karl Watson: First Time in Antarctica Jeb Brooks : 7 Days in Antarctica (Journey to the South Pole) Metallica - Freeze 'Em All: Live in Antarctica Learn about your ad choices: dovetail.prx.org/ad-choices…
Choses à Savoir - Culture générale
Merkitse kaikki (ei-)toistetut ...
Manage series 116464
Sisällön tarjoaa Choses à Savoir. Choses à Savoir tai sen podcast-alustan kumppani lataa ja toimittaa kaiken podcast-sisällön, mukaan lukien jaksot, grafiikat ja podcast-kuvaukset. Jos uskot jonkun käyttävän tekijänoikeudella suojattua teostasi ilman lupaasi, voit seurata tässä https://fi.player.fm/legal kuvattua prosessia.
Développez votre culture générale.
…
continue reading
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3597 jaksoa
Merkitse kaikki (ei-)toistetut ...
Manage series 116464
Sisällön tarjoaa Choses à Savoir. Choses à Savoir tai sen podcast-alustan kumppani lataa ja toimittaa kaiken podcast-sisällön, mukaan lukien jaksot, grafiikat ja podcast-kuvaukset. Jos uskot jonkun käyttävän tekijänoikeudella suojattua teostasi ilman lupaasi, voit seurata tässä https://fi.player.fm/legal kuvattua prosessia.
Développez votre culture générale.
…
continue reading
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3597 jaksoa
Tutti gli episodi
×Ah, Hans le malin (ou Clever Hans, en version originale allemande) ! Ce cheval est sans doute le plus célèbre mathématicien à sabots de l’histoire. Il fit sensation au début du XXe siècle en Allemagne, en donnant l’impression de savoir compter, épeler des mots, répondre à des questions, et même résoudre des équations simples. Autant dire qu’à l’époque, on était à deux doigts de lui filer un diplôme de maths avec mention très bien. Mais alors… miracle ? Réincarnation d’Einstein version équidé ? Pas tout à fait. Ce que Hans savait faire, c’était surtout lire les humains, et c’est ce qui rend son histoire fascinante — non seulement pour les fans de chevaux, mais aussi pour les psychologues et les scientifiques. Qui était Hans ? Hans était un cheval appartenant à Wilhelm von Osten, un ancien instituteur passionné par l’idée que les animaux pouvaient être intelligents. Il entreprit de dresser Hans en lui apprenant à répondre à des questions en tapant du sabot. Par exemple : — « Combien font 3 + 2 ? » — Hans tapait cinq fois. Et il ne se trompait presque jamais ! Il répondait à des calculs, à des questions de culture générale, à des choses en apparence complexes. Le public était fasciné. La presse en parlait. Et von Osten jurait que son cheval comprenait vraiment. Une enquête scientifique Mais devant tant de mystère, un psychologue du nom d’Oskar Pfungst mena une enquête rigoureuse. Il fit passer à Hans toute une batterie de tests… et découvrit quelque chose de très révélateur. Quand l'expérimentateur ne connaissait pas la réponse à la question, Hans se trompait. Quand l’expérimentateur était caché ou ne regardait pas Hans, Hans se trompait. Mais quand l’expérimentateur connaissait la réponse, même sans rien dire, Hans tapait juste. Conclusion : Hans ne comprenait rien aux maths. Il était juste extrêmement doué pour détecter les signaux subtils que les humains émettaient sans s’en rendre compte : une micro-tension dans le visage, un léger changement dans la posture, un relâchement des épaules… Hans s’arrêtait de taper pile quand il sentait chez l’humain une réaction inconsciente du style « oui, c’est bon, t’as trouvé ! » Pourquoi c’est important ? L’affaire de Hans le malin a eu un impact majeur en psychologie et en science. Elle a montré à quel point les biais de l’observateur et les signaux involontaires pouvaient fausser une expérience. C’est pourquoi on parle aujourd’hui de « l’effet Hans le malin » pour désigner les situations où un animal (ou même un humain !) semble réussir une tâche, mais en réalité, répond à des indices subtils et involontaires donnés par l’expérimentateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
C
Choses à Savoir - Culture générale


À première vue, La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix semble tout droit sortie de la Révolution française de 1789 : une femme aux seins nus brandit le drapeau tricolore, une foule en armes avance sur des cadavres, et l’ambiance est à l’insurrection. Beaucoup s’imaginent qu’il s’agit d’une représentation de la prise de la Bastille. Pourtant, ce tableau ne représente pas 1789. Il évoque un autre moment clé de l’histoire de France : les Trois Glorieuses, c’est-à-dire la révolution de juillet 1830. À cette époque, la France est sous la monarchie restaurée. Charles X, frère de Louis XVI, est au pouvoir, mais son autoritarisme croissant provoque la colère du peuple. En juillet 1830, il tente un passage en force en suspendant la liberté de la presse et en restreignant le droit de vote. En réaction, Paris se soulève pendant trois jours — du 27 au 29 juillet — et chasse le roi du pouvoir. Ces journées sont restées dans l’histoire sous le nom de « Trois Glorieuses ». Elles marquent la fin de la Restauration et l’avènement de la monarchie de Juillet, dirigée par Louis-Philippe. C’est cet événement que Delacroix a voulu immortaliser. Dans une lettre à son frère, il écrit : « J’ai entrepris un sujet moderne, une barricade. Et si je n’ai pas combattu pour mon pays, du moins peindrai-je pour lui. » Le peintre ne cherche donc pas à représenter une révolution passée, mais bien celle de son époque, qu’il transforme en une scène mythique et intemporelle. La femme centrale du tableau n’est pas une figure réelle, mais une allégorie de la Liberté, inspirée de l’Antiquité. Elle incarne l’élan populaire et révolutionnaire, avec ses attributs symboliques : bonnet phrygien, drapeau tricolore, démarche héroïque. Autour d’elle, on reconnaît des personnages issus de toutes les classes sociales : bourgeois, ouvriers, étudiants, mêlés dans une même lutte. Alors pourquoi la confusion persiste-t-elle avec 1789 ? Tout simplement parce que Delacroix a volontairement emprunté les codes visuels et émotionnels de la Révolution française. Il voulait inscrire 1830 dans une continuité révolutionnaire, évoquer une idée universelle de liberté et de soulèvement. En somme, La Liberté guidant le peuple n’est pas un tableau historique au sens strict, mais une œuvre symbolique, engagée, qui transcende l’actualité pour exalter l’esprit révolutionnaire. C’est cette ambiguïté entre histoire réelle et mythe républicain qui explique, encore aujourd’hui, les malentendus sur son véritable sujet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
L'intérêt que cette question est bien celui-cie st bien celle-ci: pourquoi le pronom « on » est-il singulier, alors qu’il désigne souvent plusieurs personnes ? 1. Les origines de « on » : le mot vient de homo (latin) Le pronom « on » vient du latin classique homo, qui signifie "homme", mais au sens d’être humain (et pas de sexe masculin). Ce mot, à l’origine, n’était pas un pronom, mais un nom commun qui désignait l’homme en général, l’individu humain non précisé. En ancien français, homo devient « hom », puis « om », puis enfin « on » par évolution phonétique. Exemple : Om dit que… → On dit que… Ce mot est donc hérité d’un nom commun au singulier, ce qui explique que sa forme grammaticale reste au singulier, même quand il désigne un ensemble de personnes. 2. Un pronom personnel indéfini, donc neutre et impersonnel Grammaticalement, « on » est devenu un pronom personnel indéfini. Il désigne une ou plusieurs personnes de façon vague, sans les identifier précisément. C’est pourquoi on le conjugue toujours à la 3e personne du singulier, comme un sujet impersonnel : On parle beaucoup en ce moment. On est allés au cinéma. Ce fonctionnement est identique à celui de « quelqu’un », « personne », ou « chacun », qui eux aussi prennent des verbes au singulier bien qu’ils puissent désigner plusieurs personnes. 3. Mais son sens peut être collectif (et ça change l’accord du reste de la phrase) Même si « on » est grammaticalement singulier, il peut représenter un groupe — par exemple « nous », « les gens », « tout le monde »… C’est pourquoi, dans l’usage courant, on peut accorder les adjectifs ou participes avec le sens réel du pronom, notamment à l’oral ou dans les discours familiers. On est contents ! (si on est plusieurs, et masculins) On est contentes ! (si on est plusieurs, et féminines) Ce phénomène s’appelle un accord de sens, et il est toléré à l’écrit (surtout dans les dialogues ou un style relâché), mais pas obligatoire. 4. « On » est un pronom caméléon : il désigne qui on veut « On » peut remplacer : "nous" (usage très courant à l’oral) : On va au resto ce soir ? "les gens en général" : On dit que le temps va changer. "tu" ou "vous" (ton moqueur ou affectif) : Alors, on ne range pas ses affaires ? "quelqu’un" ou un agent indéfini : On m’a volé mon vélo. C’est un outil de distance, d’abstraction, ou d’inclusion, ce qui en fait l’un des pronoms les plus souples et expressifs du français. En résumé : pourquoi « on » est singulier ? Parce qu’il vient d’un nom au singulier : homo → on Parce qu’il est devenu un pronom personnel indéfini, donc neutre Parce que, même s’il peut désigner plusieurs personnes, il est conjugué comme un sujet impersonnel à la 3e personne du singulier Et parce que le français adore les exceptions… surtout élégantes et ambiguës ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Le syndrome de Witzelsucht, au nom aussi imprononçable qu’inattendu, est un trouble neurologique rare… qui transforme littéralement une personne en machine à blagues. Mais attention : ce n’est pas le genre de blague fine et bien placée au dîner. Non. Ce sont souvent des jeux de mots maladroits, des calembours répétitifs, des plaisanteries inappropriées — bref, un humour un peu décalé, voire carrément embarrassant. Une histoire de cerveau (et de lobe frontal) Ce syndrome est lié à des lésions au niveau du lobe frontal droit du cerveau, parfois aussi à des atteintes du système limbique, qui gère les émotions. Le lobe frontal, c’est un peu notre centre de contrôle social : il nous aide à comprendre ce qui est approprié ou non, à moduler notre comportement, à prendre du recul. Quand il est endommagé — par un traumatisme crânien, une tumeur, un AVC ou une dégénérescence — certaines personnes peuvent développer des troubles du jugement, de l’impulsivité… et donc, dans des cas rares, un besoin irrépressible de faire des blagues. Mais quel type d’humour, exactement ? Les personnes atteintes du syndrome de Witzelsucht (du mot allemand Witz = blague, et Sucht = addiction) racontent souvent des histoires drôles qui ne font rire qu’elles. Elles peuvent : -sortir des blagues à répétition, même dans des contextes graves, -inventer des jeux de mots très pauvres ou absurdes, -rire de choses qui ne sont pas censées être drôles, -avoir du mal à comprendre l’humour des autres, surtout s’il est subtil ou ironique. Ce qui est étonnant, c’est que leur besoin de faire de l’humour est compulsif, presque comme une envie incontrôlable. Et souvent, elles ne se rendent même pas compte que leur entourage ne trouve pas ça drôle du tout. Un cas célèbre ? Il y a des cas rapportés en neurologie, comme cet homme qui, après un traumatisme crânien, passait ses journées à raconter des blagues douteuses à ses soignants, avec un grand sourire… tout en restant émotionnellement plat. Il riait, mais sans ressentir vraiment le plaisir qu’on associe normalement à l’humour. Une curiosité neurologique Le syndrome de Witzelsucht est rare, fascinant et un peu triste : il montre à quel point notre sens de l’humour, si humain, est lié à des structures cérébrales précises. Et que, parfois, une petite lésion suffit à transformer l’humour en comportement compulsif… à mi-chemin entre le clown et le robot. Bref, ce n’est pas qu’ils veulent forcément être drôles. C’est que leur cerveau, lui, n’a plus le bouton pause. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
On emploie parfois « singe » et « primate » comme des synonymes, mais en réalité, ce n’est pas la même chose. 1. Le mot « primate » est un terme scientifique Le mot primate désigne un ordre zoologique dans la classification des animaux. C’est un groupe large qui inclut : Les singes (comme les babouins, les macaques, les capucins…), Les grands singes (chimpanzés, gorilles, orangs-outans), Les prosimiens (comme les lémuriens et les tarsiers), Et aussi… les humains ! Oui, nous faisons partie de l’ordre des primates. Donc : Tous les singes sont des primates, mais tous les primates ne sont pas des singes. 2. Le mot « singe » est plus restreint (et non scientifique) Le terme singe, lui, n’est pas un terme scientifique, mais un mot courant qui désigne certains primates à queue (le plus souvent), qui ne sont ni lémuriens, ni humains. On distingue souvent deux grands types de singes : Les singes du Nouveau Monde (Amérique centrale et du Sud) : capucins, ouistitis, atèles… Les singes de l’Ancien Monde (Afrique, Asie) : macaques, babouins, colobes… Ils sont généralement plus petits que les grands singes et vivent en groupes très sociaux. 3. Et les grands singes dans tout ça ? Les grands singes (ou « hominoïdes ») sont aussi des primates, mais ne sont pas considérés comme des « singes » au sens courant, car ils n’ont pas de queue et partagent une anatomie plus proche de l’humain. Ils comprennent : Le gorille Le chimpanzé L’orang-outan Le bonobo Et l’humain, qui en est une branche particulière. Donc, paradoxalement : Un macaque est un singe, Un chimpanzé est un primate, mais pas un singe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Ah, les jaunes d’œufs japonais, si intensément orange qu’on dirait presque qu’ils ont passé un mois à bronzer sous une lampe à UV ! Ce phénomène intrigue souvent les voyageurs occidentaux qui, habitués à des jaunes plus pâles, se demandent s’il s’agit d’une manipulation, d’un effet Photoshop, ou d’un régime alimentaire digne d’un top chef pour poules. Et justement, c’est un peu ça : tout est une question de nourriture. Une histoire de pigments La couleur du jaune d’œuf dépend directement de ce que la poule mange. Ce n’est pas une blague : pas de génétique miracle, pas de laser, pas de manga magique. Simplement, les pigments contenus dans l’alimentation de la poule vont se retrouver dans le jaune. Plus précisément, ce sont les caroténoïdes, des pigments naturels présents dans de nombreux végétaux, qui colorent le jaune. Parmi ces caroténoïdes, on retrouve : la lutéine (présente dans le chou, les épinards, le maïs), la zéaxanthine, et bien sûr, le bêta-carotène, le même qui donne sa couleur aux carottes. Les éleveurs japonais utilisent souvent des mélanges alimentaires enrichis en ces pigments. Résultat : les jaunes deviennent orange vif, voire presque rougeâtres dans certains cas ! Une question de culture (et de gastronomie) Mais pourquoi les Japonais tiennent-ils tant à cette couleur intense ? Eh bien, parce que pour eux, cela signifie qualité. Un jaune bien orange évoque un œuf plus riche, plus savoureux, plus nutritif. C’est aussi une question d’esthétique. Dans la cuisine japonaise, la couleur et la présentation comptent presque autant que le goût. Un œuf coulant orange sur un bol de riz fumant (le fameux tamago kake gohan), c’est bien plus appétissant qu’un jaune pâlot, non ? De plus, les œufs sont souvent consommés crus ou à peine cuits au Japon. La couleur devient alors un critère visuel fort : plus c’est orange, plus ça semble « premium ». Certains producteurs vont même jusqu’à indiquer sur l’emballage le type d’alimentation donnée aux poules pour obtenir cette teinte ! Que mangent ces poules, du coup ? Voici quelques ingrédients typiques que l’on retrouve dans l’alimentation des poules japonaises pour booster la couleur des jaunes : du maïs rouge, des piments doux (eh oui, sans le piquant !), de la luzerne, de la marigold (souci), une fleur riche en lutéine, et parfois même du poisson, pour la richesse en oméga-3. En résumé, les jaunes d’œufs japonais sont orange non pas par magie, mais par design. C’est le résultat d’un choix culturel, d’une préférence esthétique et d’une alimentation soigneusement étudiée. Bref, ces œufs-là ont le luxe dans la coquille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Le mot « varappe » occupe une place très particulière dans l’histoire de l’escalade, surtout dans le monde francophone. Avant que le mot « escalade » ne désigne le sport que l’on connaît aujourd’hui, la varappe en a été le précurseur direct. Voici pourquoi ce terme est si intimement lié à l’origine de cette discipline. 1. Une origine géographique : la falaise de la Varappe Le mot « varappe » » vient à l’origine d’un lieu réel : la combe de la Varappe, située près de Marseille, dans les Alpes provençales, ou selon une autre tradition bien établie, la gorge de la Varappe près de Genève, dans le Salève (Suisse). C’est ce deuxième site qui semble historiquement le plus fondé. À la fin du XIXe siècle, des amateurs de montagne et d’escalade — souvent issus de la bourgeoisie genevoise — allaient s’entraîner sur les parois rocheuses de cette gorge. Ils utilisaient les mots « faire de la varappe » pour désigner cette activité de grimpe sur rochers escarpés. Le mot a alors migré du toponyme au verbe, puis au nom commun. 2. Avant "l’escalade", on faisait de la varappe Jusqu’au début du XXe siècle, le mot « escalade » était surtout utilisé dans un contexte militaire ou historique (comme « l’escalade de murailles »). Le terme « varappe » s’est donc naturellement imposé pour désigner cette pratique émergente de grimper sur des rochers, en particulier en montagne. Peu à peu, on utilisait « varappe » pour désigner l’ensemble des techniques et des pratiques de progression sur parois rocheuses, que ce soit à but sportif ou alpin. 3. La varappe, mère de l’escalade moderne C’est dans les gorges de la Varappe, puis dans des régions comme Fontainebleau ou le Verdon, que les techniques de grimpe ont été peu à peu formalisées. L’usage de chaussons d’escalade, de prises naturelles, de cordes, d’assurage et de cotations de difficulté découle directement de ces pratiques dites « de varappe ». En ce sens, la varappe est l’ancêtre directe de l’escalade libre moderne. Le mot est resté très utilisé jusque dans les années 1960-1970, avant d’être progressivement supplanté par le terme « escalade » dans le langage courant. 4. Un mot chargé d’histoire et de nostalgie Aujourd’hui, le mot « varappe » a une connotation un peu désuète, parfois associée à une escalade rustique, en montagne, avec les mains, les pieds, et la roche brute. Il évoque une époque pionnière, celle des premiers passionnés qui grimpaient sans baudriers high-tech, mais avec l’envie d’explorer et de vaincre la verticalité. En résumé : le mot varappe est un héritage linguistique et culturel. C’est le berceau lexical et pratique de l’escalade moderne, un mot qui, à lui seul, raconte toute une histoire de passion, de montagne et d’aventure verticale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Dans l’imaginaire contemporain, les statues de l’Antiquité sont souvent perçues comme de froids blocs de marbre immaculé, exposés dans des musées silencieux. Mais la recherche pionnière de l’archéologue danoise Cecilie Brøns révèle une réalité bien différente : dans l’Antiquité, les statues étaient colorées, habillées, ornées de bijoux… et parfumées. Cette découverte, publiée en 2025, réinscrit l’art antique dans une expérience sensorielle globale, où l’odorat tenait un rôle central. Le parfum comme offrande divine L’usage du parfum dans l’Antiquité ne se limitait pas à la toilette personnelle ou à la séduction. Il s’agissait aussi d’un acte religieux, un moyen de rendre hommage aux dieux. Dans les sanctuaires, les prêtres et prêtresses oignaient les statues sacrées avec des huiles aromatiques coûteuses : essence de rose, de myrrhe, de nard ou de cannelle, souvent mélangées à de l’huile d’olive ou à de la cire d’abeille. À Délos, des documents comptables mentionnent les sommes importantes dépensées pour parfumer les effigies d’Artémis ou d’Apollon, preuve de l’importance de cette pratique. Ces rituels n’étaient pas uniquement symboliques. Dans les croyances antiques, les dieux vivaient dans leurs statues. Les soigner, les habiller, les parfumer revenait donc à honorer leur présence réelle. Le parfum, volatil et invisible, servait de pont entre le monde humain et le monde divin. Une esthétique du vivant Au-delà du rituel, parfumer les statues contribuait à leur donner une présence vivante. Comme le rappelle Cecilie Brøns, ces effigies n’étaient pas conçues pour être contemplées dans un silence muséal : elles étaient exposées dans des temples animés, au milieu des chants, des prières, des fumées d’encens et… des odeurs. Certaines statues étaient même mobiles : montées sur des chars ou portées en procession, elles étaient lavées, habillées, décorées de guirlandes florales et abondamment parfumées lors des grandes fêtes religieuses. On retrouve cette pratique lors des Floralia romaines ou des Panathénées à Athènes, où les effigies de divinités participaient activement à la vie collective. Un art multisensoriel à redécouvrir En restituant l’usage des parfums, la recherche de Cecilie Brøns invite à repenser radicalement notre rapport à l’art antique. Ces œuvres n’étaient pas seulement visuelles : elles engageaient tous les sens, dans une esthétique du sacré incarné. Le marbre n’était pas froid, il était chaud de vie. Et le dieu, loin d’être figé, respirait à travers l’odeur de ses offrandes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
La forme triangulaire des pyramides – ou plus précisément la forme pyramidale à base carrée avec quatre faces triangulaires planes convergeant vers un sommet – est le fruit d’un choix multidimensionnel, à la fois ingénierie avancée, symbolique religieuse et cohérence cosmologique dans l’Égypte pharaonique. 1. Un chef-d’œuvre d’ingénierie : la stabilité structurelle Du point de vue architectural, la pyramide est une structure hyperstatique naturellement stable. Grâce à ses faces inclinées et à sa base large, elle répartit les charges verticales sur une très grande surface. Cela minimise les risques d’effondrement, en particulier dans un environnement désertique, soumis à des écarts thermiques importants et à des séismes légers mais récurrents. La forme triangulaire des faces permet également une optimisation des efforts de compression : la gravité agit dans l’axe des plans inclinés, renforçant leur cohésion. C’est pourquoi les pyramides ont résisté pendant plus de 4500 ans. Cette logique est connue en mécanique des structures sous le nom de distribution vectorielle de la poussée gravitationnelle. 2. Adaptée aux techniques de construction de l’époque Au IIIe millénaire av. J.-C., les Égyptiens ne disposaient ni de mortiers modernes ni de grues. Le choix d’une forme pyramidale permettait de construire progressivement à l’aide de rampes inclinées (rampes droites, tournantes ou en spirale, selon les hypothèses archéologiques), en empilant les blocs depuis la base vers le sommet. Une pyramide à faces triangulaires est aussi géométriquement simple à planifier, ce qui facilite l’alignement, l’équarrissage, et l’orientation. Fait remarquable : la pyramide de Khéops est orientée vers les quatre points cardinaux avec une précision de moins d’un dixième de degré, ce qui témoigne d’un niveau de maîtrise mathématique et astronomique très avancé. 3. Symbolisme solaire et cosmogonique La forme triangulaire n’est pas qu’un choix technique : elle est profondément liée à la religion solaire. À partir de la Ve dynastie (env. 2500 av. J.-C.), le dieu Rê devient la divinité principale. Le triangle, par sa forme élancée, symbolise les rayons du soleil descendant sur Terre, tandis que le sommet de la pyramide – souvent recouvert d’un pyramidion doré – incarnait le lien entre le monde des hommes et celui des dieux. La pyramide représente également le Benben, colline primordiale qui aurait émergé du Noun (l’océan originel) lors de la création du monde selon la théologie héliopolitaine. Ce concept cosmologique est inscrit dans la forme même de la pyramide, où l’ordre émerge du chaos. 4. Un choix optimal dans une logique d’éternité La verticalité maîtrisée de la pyramide, son ancrage dans la terre et sa pointe tournée vers le ciel expriment aussi la volonté de figer l’âme du pharaon dans un mouvement d’ascension perpétuel, garant de sa résurrection et de son union avec les dieux. Cette élévation n’est pas seulement symbolique : elle traduit une conception hiérarchisée et ordonnée de l’univers, où le roi défunt franchit les degrés cosmiques. En résumé, la forme triangulaire des pyramides égyptiennes est le résultat d’un entrelacement entre rationalité technique, contraintes logistiques, géométrie sacrée et vision cosmologique du monde. Ce n’est pas une coïncidence, mais une architecture du sens autant que de la matière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
C
Choses à Savoir - Culture générale


Quand on pense à la vie à la Préhistoire, on imagine souvent une existence brutale, courte, marquée par la chasse, les maladies et les dangers constants. Mais quelle était réellement l’espérance de vie des hommes préhistoriques ? Spoiler : c’est plus nuancé qu’on le croit. Selon une étude publiée en 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences par Rachel Caspari et Sang-Hee Lee, les populations humaines ont connu une augmentation progressive de la longévité à partir du Paléolithique supérieur, il y a environ 30.000 ans. Les chercheurs ont analysé des crânes fossiles et ont constaté qu’au fil du temps, le nombre d’adultes âgés augmentait dans les populations humaines, signe d’une meilleure survie à l’âge adulte. Mais avant d’aller plus loin, précisons un point important : l’espérance de vie à la naissance est une moyenne, très influencée par la mortalité infantile. Chez les Homo sapiens du Paléolithique, elle était estimée entre 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas que tous mouraient à 30 ans ! Cela veut plutôt dire qu’un grand nombre d’enfants mouraient avant 5 ans. Ceux qui atteignaient l’âge adulte pouvaient vivre jusque 50 ou même 60 ans, comme l’indiquent plusieurs restes squelettiques. Des travaux publiés en 2011 dans Nature par le paléoanthropologue Erik Trinkaus ont montré, en étudiant les fossiles de Néandertaliens et d’Homo sapiens, que la proportion d’individus âgés était assez comparable dans certaines régions au Paléolithique. Cela suggère que la survie à un âge avancé n’était pas aussi rare qu’on le croyait. Autre point crucial : le mode de vie. Les chasseurs-cueilleurs vivaient dans des groupes mobiles, exposés aux blessures, aux infections, mais aussi à des régimes alimentaires variés. Ce mode de vie, bien que difficile, pouvait parfois être plus sain que celui des premières sociétés agricoles, où la sédentarité, la promiscuité et la dépendance à une seule source alimentaire entraînaient malnutrition et maladies. Aujourd’hui encore, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs comme les Hadza en Tanzanie ou les Tsimané en Bolivie montrent que, malgré l’absence de médecine moderne, des individus peuvent atteindre 60 ou 70 ans si l’enfance est bien passée. En résumé, l’homme préhistorique n’était pas condamné à mourir jeune. La forte mortalité infantile tirait l’espérance de vie vers le bas, mais ceux qui passaient les premières années pouvaient vivre étonnamment longtemps. Alors non, nos ancêtres n’étaient pas tous des vieillards à 30 ans… bien au contraire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
C
Choses à Savoir - Culture générale


Imaginez entendre quelqu’un parler… et voir, en même temps, les mots s’écrire devant vos yeux, comme si le monde réel était un film étranger automatiquement sous-titré. Non, ce n’est pas de la science-fiction ni une technologie futuriste, mais une réalité neurologique vécue par certaines personnes atteintes d’un phénomène rare : la synesthésie lexicale visuelle, un type particulier de synesthésie. La synesthésie est un trouble neurologique fascinant, où les sens sont « câblés » de façon inhabituelle. En d'autres termes, la stimulation d’un sens entraîne involontairement une réponse dans un autre. Par exemple, certaines personnes peuvent voir des couleurs en entendant de la musique, ou associer des chiffres à des personnalités ou à des textures. Dans le cas qui nous intéresse, le lien se fait entre le son (particulièrement le langage parlé) et la vision de mots écrits. Les personnes atteintes de cette forme de synesthésie « entendent » les mots comme tout le monde, mais leur cerveau génère automatiquement une image mentale des mots entendus, comme s’ils étaient écrits quelque part dans leur champ de vision — parfois sur des surfaces imaginaires, parfois flottant dans l’espace, ou projetés sur une ligne fictive à hauteur des yeux. Pour elles, cette expérience est naturelle. Elles n'ont pas l'impression d'imaginer les mots : elles les voient, réellement, dans leur esprit, comme une projection superposée au monde réel. Ce phénomène reste extrêmement rare et peu documenté. Il n’existe que quelques cas recensés dans la littérature neurologique. Mais il nous éclaire sur le fonctionnement mystérieux du cerveau. La synesthésie serait liée à une hyperconnectivité entre différentes zones cérébrales, notamment entre les aires auditives (qui traitent les sons) et les aires visuelles (chargées de l’interprétation des formes, dont les lettres). Ces connexions inhabituelles provoquent des associations automatiques et involontaires. Les scientifiques s’interrogent encore : s'agit-il d'une anomalie, ou simplement d'une autre façon d’expérimenter le monde ? Pour les personnes concernées, cela peut même s’avérer utile. Certaines affirment mieux retenir les noms, les phrases ou les langues étrangères grâce à ces « sous-titres » mentaux. Contrairement à un hallucination pathologique, cette synesthésie n’est ni dangereuse ni liée à un trouble psychiatrique. C’est une variante de la perception, une fenêtre différente sur le réel. Voir le monde avec des sous-titres, c’est donc un petit miracle neurologique, à la frontière du langage, de la vue et de l’imaginaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
On les aperçoit sur les trottoirs, les feuilles, les murs… Dès qu’il pleut, les escargots semblent surgir de nulle part. Pourtant, ce n’est pas la pluie qui les fait naître, mais bien les conditions humides qu’elle crée qui leur permettent de sortir. Explications. Un animal qui déteste la sécheresse L’escargot est un gastéropode terrestre, à sang froid, et surtout… très dépendant de l’humidité. Son corps est recouvert d’une peau fine et humide, qui se déshydrate très rapidement au soleil ou par temps sec. Or, pour se déplacer, l’escargot produit un mucus gluant qui facilite son glissement sur les surfaces. Mais ce mucus coûte de l’eau à fabriquer ! Par temps chaud et sec, il risquerait de se dessécher en quelques heures, ce qui peut être mortel pour lui. C’est pourquoi, pour économiser l’eau de son corps, l’escargot reste caché (sous des pierres, dans la terre ou sous des feuilles) dès que l’air devient trop sec. La pluie : un feu vert pour sortir Quand il pleut, l’humidité de l’air et du sol augmente, la température baisse, et l’évaporation diminue. C’est le moment idéal pour l’escargot : il peut se déplacer sans se dessécher, et son mucus reste efficace plus longtemps. De plus, la pluie ramollit le sol, ce qui facilite ses déplacements et même la ponte des œufs, qui ont besoin d’un environnement humide pour survivre. Et la nuit ? C’est la même raison ! Les escargots sortent aussi souvent la nuit, pour les mêmes raisons : moins de chaleur, plus d’humidité. Nuit + pluie = conditions parfaites pour une petite balade de gastéropode. L’humidité, c’est aussi l’heure du festin ! En sortant après la pluie, les escargots trouvent aussi plus facilement de la nourriture fraîche : les jeunes pousses, les champignons, les feuilles ramollies. Et comme leurs prédateurs (oiseaux, lézards) sont moins actifs sous la pluie, c’est aussi plus sûr pour eux. En résumé : Les escargots sortent quand il pleut parce que : Ils ont besoin d’humidité pour vivre et se déplacer, La pluie limite le risque de déshydratation, Le sol devient plus facile à explorer, La nourriture est plus accessible, Et les dangers sont moins présents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
C
Choses à Savoir - Culture générale


Pour écouter mes autres épisodes: - Le libre arbitre existe-t-il ? Spotify: https://open.spotify.com/episode/3oVQpR2qpmhw94HJrmTjgI?si=62a17a0725f247bf Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/bonus-le-libre-arbitre-existe-t-il-vraiment/id1057845085?i=1000703952672 - Que se passe-t-il dans le cerveau lors d'une anesthésie ? Spotify: https://open.spotify.com/episode/4ewTtsRwZQoRMtxux62Kcy?si=MmaPm0uJT6O5DcsHi9b-pQ Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/bonus-que-se-passe-t-il-dans-le-cerveau-pendant-une/id1062748833?i=1000703953386 -------------------------- Cette affirmation peut paraître exagérée… mais elle repose sur une réalité étonnante : la diversité gigantesque des produits que propose la marque à travers le monde. Un empire mondial du goût Coca-Cola, ce n’est pas seulement la fameuse boisson brune au goût sucré. L’entreprise possède plus de 500 marques et distribue plus de 3 500 produits différents, dans plus de 200 pays. Cela inclut non seulement des sodas, mais aussi des eaux, des jus, des thés, des cafés, des boissons énergétiques, des laits aromatisés, et même des produits locaux spécifiques à certaines cultures ou régions. Par exemple, en Inde, Coca-Cola vend Maaza, une boisson à la mangue. Au Japon, on trouve Ayataka, un thé vert glacé. Au Mexique, on peut boire du Del Valle, un jus de fruit populaire. Aux États-Unis, la marque commercialise aussi Vitaminwater, Minute Maid, ou encore Fresca. Pourquoi 9 ans ? L'affirmation selon laquelle il faudrait 9 ans pour tout goûter repose sur un calcul simple : si vous testiez un nouveau produit Coca-Cola chaque jour, il vous faudrait près de 10 ans pour venir à bout de tous. 3 500 produits ÷ 365 jours = environ 9,6 ans Mais attention : cela suppose qu’on ait accès à tous ces produits… ce qui est quasiment impossible, car certains ne sont disponibles que dans un seul pays, ou même dans une seule région. Autrement dit, il faudrait aussi faire le tour du monde pour les goûter tous ! Une stratégie de diversification Cette incroyable variété n’est pas un hasard : elle fait partie de la stratégie de Coca-Cola pour s’adapter aux goûts locaux, aux réglementations alimentaires, et aux tendances de consommation. Dans certains pays, les boissons sont moins sucrées, parfois sans caféine, parfois enrichies en vitamines, ou encore aux arômes totalement inconnus ailleurs. Coca-Cola investit aussi beaucoup dans l’innovation, lançant chaque année des dizaines de nouvelles saveurs ou formats, testés parfois sur des marchés spécifiques avant d’être élargis. Le dernier produit mis sur le marché par Coca-Cola est le Jack Daniel's & Coca-Cola Cherry, une boisson alcoolisée en canette de 330 ml, combinant le célèbre whisky Jack Daniel's et le Coca-Cola Cherry. Cette nouvelle saveur a été lancée au Royaume-Uni en avril 2025, en collaboration avec Jack Daniel's, et est disponible dans les supermarchés Tesco... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Le mot "secrétaire" vient du latin secretarius, lui-même issu de secretum, qui signifie "chose secrète" ou "confidentielle". À l’origine, un secretarius était une personne chargée des affaires secrètes, autrement dit un confident, un homme de confiance auquel on confiait des informations sensibles, souvent au service d’un roi, d’un pape ou d’un haut dignitaire. Au fil du temps, la fonction s’est transformée. Le "secrétaire" n’était plus seulement le dépositaire de secrets d’État, mais aussi celui qui rédigeait, organisait et classait les correspondances importantes. C’était donc un scribe spécialisé, puis un assistant administratif, toujours dans une position de confiance. Au XVIIe siècle, le mot désignait également un meuble – le fameux "secrétaire", une sorte de bureau fermé à clé — destiné à conserver des lettres ou des documents confidentiels. Cette double signification persiste encore aujourd’hui. Le mot "secrétaire" signifie à l’origine celui qui garde ou traite des secrets. C’est une fonction de discrétion et de confiance, bien avant d’être un métier administratif. Pourquoi dit-on "s’orienter" ? Le verbe "s’orienter" vient du mot "Orient", qui signifie l’Est, le point cardinal où le soleil se lève. Le terme est issu du latin oriens, participe présent du verbe oriri, qui signifie "se lever", en parlant du soleil. Dans l’Antiquité et au Moyen Âge, les cartes et les bâtiments étaient souvent orientés vers l’est, c’est-à-dire vers le lever du soleil. De nombreuses églises chrétiennes, par exemple, étaient construites avec le chœur tourné vers l’Orient, symbolisant la lumière, la résurrection, et donc la spiritualité. "S’orienter", à l’origine, voulait donc dire trouver sa direction en se repérant par rapport à l’Est. Par extension, le mot a pris le sens de se repérer dans l’espace, puis plus largement se repérer dans une situation, choisir une direction, faire un choix. "S’orienter", c’est d’abord se tourner vers l’Orient (l’Est) pour se situer, puis, par extension, trouver sa voie, au sens concret comme au sens figuré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Hello Kitty est l’un des personnages les plus célèbres au monde. Créée en 1974 par la société japonaise Sanrio, cette petite chatte blanche, reconnaissable à son nœud rouge et son visage minimaliste, a conquis des générations d’enfants et d’adultes. Mais un détail intrigue encore aujourd’hui : elle n’a pas de bouche. Pourquoi ? Ce choix graphique, loin d’être une omission ou un caprice de designer, est délibéré et profondément symbolique. Il répond à plusieurs logiques à la fois esthétiques, émotionnelles et culturelles. Une neutralité émotionnelle voulue Selon Sanrio, l’absence de bouche permet à Hello Kitty de servir de miroir émotionnel. En d'autres termes, elle n'exprime pas une émotion précise : elle s’adapte à celle de la personne qui la regarde. Si vous êtes triste, elle vous semble compatissante. Si vous êtes joyeux, elle paraît vous sourire. Cela renforce l’attachement émotionnel et la capacité d’identification. C’est ce que les créateurs appellent une "projection émotionnelle". L’idée est que Hello Kitty reflète les sentiments de chacun, sans les influencer. Un design inspiré de la culture japonaise Dans l’esthétique japonaise, notamment dans l’art du kawaii (le "mignon"), la simplicité prime. Les traits sont réduits au minimum pour accentuer la douceur et la pureté. Les personnages kawaii ont souvent de grands yeux, un petit nez, et peu ou pas de bouche. Cela crée une impression de calme et de douceur, très éloignée des expressions exagérées des personnages occidentaux. En ce sens, Hello Kitty suit cette logique : elle est minimaliste, apaisante, neutre, et donc universelle. Une porte-parole… sans parole Paradoxalement, bien qu’elle n’ait pas de bouche, Hello Kitty a une voix dans certaines séries animées, et un caractère bien défini. Sanrio la décrit comme une petite fille anglaise vive, joyeuse, généreuse, qui aime cuisiner, faire des gâteaux, et jouer du piano. L’absence de bouche ne signifie donc pas l’absence de personnalité, mais au contraire une manière de ne pas imposer un ton ou une humeur. Cela permet à Hello Kitty d’être interculturelle, intemporelle et accessible à tous, au-delà des langues ou des expressions faciales. Hello Kitty n’a pas de bouche, non par oubli ou par hasard, mais pour des raisons précises : Permettre l’identification émotionnelle, Respecter les codes esthétiques du kawaii japonais, Créer un personnage neutre et universel. Et c’est peut-être justement ce silence graphique qui fait d’elle l’une des figures les plus expressives et attachantes de la pop culture mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
Tervetuloa Player FM:n!
Player FM skannaa verkkoa löytääkseen korkealaatuisia podcasteja, joista voit nauttia juuri nyt. Se on paras podcast-sovellus ja toimii Androidilla, iPhonela, ja verkossa. Rekisteröidy sykronoidaksesi tilaukset laitteiden välillä.