6 minutes avec Alfonso Gomez, conseiller administratif chargé du développement durable en Ville de Genève
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La deuxième édition de la semaine du climat, en Ville de Genève, débute mardi. Ateliers participatifs, conférences, projections de films et débats, au programme. Le conseiller administratif chargé du développement durable, en Ville de Genève, Alfonso Gomez était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Le thème de cette 2e édition de la semaine du climat, les limites planétaires. 7 ont déjà été franchies sur 9. Changement climatique, érosion, biodiversité cycle de l’eau douce, acidification des océans… On fait quoi là, on va se pendre?
"Non mais il faut agir, il faut d'abord respecter les engagements que l'on a pris. C'est bien beau de faire des COP, on en est à la 29ème, on est à Bakou et il y a des déclarations qui sont faites, des engagements qui sont pris et malheureusement on ne les respecte pas"
Les efforts actuels mèneraient à 2,6% de baisse des émissions mondiales en 2030. Soit 17 fois moins que ce préconise le GIEC. Vous prônez une vision globale des questions écologiques pour mettre en œuvre des solutions pertinentes. Alfonso Gomez, c’est à la COP 29 qu’il faut dire ça, pas à la semaine du climat de Genève…
"Il y a trois choses à faire: la première c'est que chacun doit faire sa part en quelque sorte. Sa part ça veut dire que les entités publiques mais aussi les privées doivent réduire leur production de CO2. Pour nous, ça signifie rénover par exemple, la piscine des Vernets, moderniser les grands ensembles où habitent les gens. La deuxième chose c'est que ça va être très difficile d'atteindre le 1,5 degré, on va atteindre certainement en tout cas en Suisse 2 degrés, peut-être un peu plus. Deux degrés ça n'a l'air de rien mais ça veut dire des pics de chaleur dans notre ville qui dépassent les 45 degrés sur des périodes plus d'une semaine. Il faut donc adapter la ville, avec de la végétalisation, la modernisation de l'espace public. La troisième chose qui est très très importante et ça s'inscrit dans la semaine du climat, c'est la mobilisation. Il faut expliquer que si nous ne faisons pas tout ça, il y aura des conséquences, comme cela s'est passé, à Valence".
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