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Devenir expat au Canada : Le guide d’Emma Charlin

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Devenir expat au Canada : Le guide d'Emma Charlin

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Comment transformer une expérience d’expatriation en une opportunité professionnelle enrichissante ?
Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », nous explorons le parcours inspirant d’Emma Charlin, une expatriée française installée au Canada depuis 2017. Emma a radicalement transformé sa carrière, passant de spécialiste en ressources humaines et contrôleur de gestion à auteure et podcasteuse. Mais comment une telle transition s’opère-t-elle, et quels défis et opportunités se présentent lorsqu’on choisit de s’installer à l’étranger ?

Emma a grandi à Nice et a suivi des études en philosophie et en ressources humaines à Paris, avant de travailler pendant dix ans dans le domaine des RH, où elle s’est spécialisée dans la mobilité internationale. Cette expérience lui a donné le goût de l’expatriation, qu’elle a concrétisé en s’installant au Canada avec sa famille. Aujourd’hui, elle est l’auteure de guides pratiques et anecdotiques sur la vie au Canada, et anime un podcast informatif destiné aux futurs expatriés. Grâce à son site « Bienvenue au Canada », elle partage ses connaissances et expériences pour aider d’autres familles à s’installer en toute sérénité.

L’épisode aborde plusieurs aspects de la vie d’expatrié au Canada, notamment les raisons du choix de l’Ontario comme destination, les défis administratifs rencontrés à l’arrivée, et les différences culturelles à surmonter. Emma partage également des anecdotes amusantes et des conseils pratiques tirés de sa propre expérience, soulignant l’importance d’une bonne préparation pour éviter les écueils. Son parcours illustre comment une expatriation peut devenir une aventure enrichissante et une opportunité de réinvention professionnelle, tout en contribuant à la communauté des expatriés à travers ses écrits et podcasts.

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https://www.bienvenueaucanada.ca/

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Podcast n°1927 produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Transcription de l’épisode :

Bienvenue sur la radio des Français dans le Monde et bienvenue au Canada avec mon invité, une jeune expatriée depuis 2017 installée en famille du côté de l’Ontario. On va à Hamilton. Emma, bonjour. Bonjour Gauthier. Tu as un beau micro parce que tu es une podcasteuse, donc les podcasteurs que j’ai en interview ont du bon matériel et ça, ça fait plaisir.
T’as un nouveau métier depuis que t’es expat. Tout a changé dans ta vie professionnelle. Exactement, tout a changé. Par le passé j’étais RH, spécialiste de ressources humaines et puis après contrôleur de gestion. Et maintenant je suis auteur spécialiste sur le Canada, auteur podcasteuse et également j’ai un site internet.
qui s’intitule Bienvenue au Canal. Alors on va y arriver. Juste avant, on rembobine un peu. On revient à Nice, d’où tu es originaire. Nous sommes dans les Alpes-Maritimes.
À 18 ans, tu pars après le bac à Paris. Tu vas faire une école de prépa, maîtrise de philo. Et ensuite, tu te fais un troisième cycle dans les RH, métier que tu vas pratiquer pendant dix ans. D’ailleurs, il y a déjà une liaison avec l’international puisque dans ton travail de RH, tu accompagnes des personnes qui sont en mobilité. Et donc tu les envoies aux quatre coins du monde, ça te donne déjà peut-être une petite idée ?
Oui, tout à fait Gauthier. Dans mon métier de RH, j’ai eu l’occasion de professer plusieurs métiers, donc celui de recrutement, de formateur ou également de rémunération. Mais j’ai passé un petit peu de temps à faire de la mobilité internationale et j’ai eu l’occasion d’envoyer différents salariés à travers le monde, principalement aux États-Unis, mais également aussi en Asie ou dans d’autres pays d’Europe. Mais c’est vrai que ça m’a donné envie à moi aussi de pouvoir partir un jour aux États-Unis, au Canada ou ailleurs. Et c’est avéré que pour nous, ce fut le Canada.
Alors, quelques années plus tard, tu te retrouves en contrôle de gestion, mais toujours avec une logique expat, puisque tu suis des commerciaux qui sont eux-mêmes expatriés, donc toujours t’es un peu baigné là-dedans, jusqu’à ce que ton mari se voit proposer de partir. Il y avait une alternative entre Chicago, aux USA et Hamilton en Ontario. Résultat, c’est le Canada qui va gagner. Vous vous souvenez de cette période de discussion pour faire le choix de votre destination et vous avez fait une colonne avec les plus et les moins ? Alors oui, je m’en souviens très, très bien.
Et pour te répondre, non, on n’a pas fait de colonne avec les plus et les moins parce que la solution d’Hamilton en Ontario s’est imposée à nous très, très vite pour plusieurs raisons qui étaient relativement simples. En fait, c’est qu’au Canada, le pays est bilingue, donc à la fois francophone et anglophone, ce qui veut dire que pour toutes les démarches que l’on a à faire, notamment au niveau fédéral, mais aussi au niveau provincial, on peut demander des services en français. ce qui est vraiment pratique quand on arrive dans un nouveau pays. D’autre part, au Canada, et contrairement aux États-Unis, on bénéficie d’une sécurité sociale qui est fortement appréciable. En tout cas, celle de l’Ontario qui s’appelle OHIP nous couvre sur bien des sujets et des thématiques, donc c’est quand même très très appréciable d’avoir une couverture maladie qui nous permet d’être sécurisé dans un nouveau pays.
Et puis, d’autre part, au Canada, le niveau de sécurité est très élevé par rapport aux États-Unis. On sait que, certes, il y a des armes, mais elles sont quand même beaucoup moins nombreuses qu’aux États-Unis. Et pour nous qui arrivions au Canada avec nos trois petits loulous, c’était très important d’être dans un contexte ultra sécuritaire. Alors du coup les enfants ont 7, 5 et 2 ans, vous arrivez là-bas en 2017, monsieur donc à son travail, et toi tu te retrouves conjoint suiveur, tu m’as dit conjoint accompagnateur, tu as une différence entre conjoint suiveur et conjoint accompagnateur ? Alors oui Gauthier pour moi c’est très important cette nuance là quand on est conjoint suiveur généralement cela veut dire qu’on a un petit niveau passif c’est à dire qu’on suit une personne qui part à l’étranger moi je suis plutôt du genre actif.
J’aime bien préciser que j’ai accompagné mon mari et que j’étais un pilier dans cet accompagnement à bien des niveaux. Lui a traité énormément de thématiques lors de notre départ puisqu’on est parti en contrat local. Mais pour le coup, moi aussi, j’ai traité énormément de thématiques suite à notre mobilité ici en Ontario, à Hamilton. Et c’est vrai que j’aime bien ce terme de conjoint accompagnateur qui me fait chaud au cœur parce que ça redonne sa place à celui ou celle qui, dans un couple, fait quelques sacrifices pour le bonheur et l’établissement de la famille dans cette nouvelle vie. Emma, tu as bien raison, c’est vrai que le mot accompagnateur est quand même beaucoup plus valorisant que ce terme suiveur, parce qu’il est un peu dégradant.
On a vraiment l’impression qu’on court derrière. Voilà, c’est ça. Alors, tu te retrouves à t’occuper des enfants. En plus, il y a la pandémie, alors il y a l’école à la maison. Ça prend énormément de temps, mais tu as cette petite idée de développer Bienvenue au Canada.ca.
J’invite les auditeurs à découvrir le site Internet et tu te lances dans la rédaction de trois guides, trois ouvrages de recueil d’anecdotes sur la vie d’expatriés au Canada. C’est à travers ces livres que tout va commencer.
Le projet depuis que j’étais petite de devenir auteur et je me suis dit quoi de plus rigolo que de servir sur un plateau en fait des anecdotes à des personnes qui s’apprêtent à immigrer au Canada et qui ne savent pas et bien ce qu’elles ne savent pas tout simplement parce que quand on arrive dans une nouvelle culture et bien on a beaucoup de choses à apprendre. La langue en fait partie mais les codes culturels également en font partie. Et donc, ça veut dire qu’on peut vivre énormément de quiproquos qui sont le plus souvent très amusants et rigolos, mais qui constituent des bonnes blagues et des bonnes tranches de vie. Et moi, je trouve que c’est très, très important de partager ces tranches de vie là pour que les uns et les autres puissent en bénéficier. D’une part, et d’autre part, moi, après ces anecdotes, je donne également des conseils et des informations pour que, justement, ça fasse le pendant entre, d’un côté, l’expérience, de l’autre, l’apprentissage.
Et puis après, le retour, en fait, de mes lecteurs me fait dire que ça marche bien, puisqu’ils se sentent épaulés pour sauter le pas et venir au Canada. Est-ce qu’il y a six ans t’aurais bien aimé avoir quelques conseils pratiques comme ceux que tu donnes aujourd’hui pour éviter quelques écueils que vous avez peut-être vécu et des choses en particulier qui te reviennent ? Alors oui, oui, j’aurais vraiment bien aimé être un petit peu plus épaulé qu’on ne l’a été, même si on a bénéficié d’un bon soutien sur place, puisqu’on a rencontré des Français sur place qui nous ont quand même vraiment beaucoup aidé, épaulé. Donc dans ce sens, on a été on a été pris en main. Mais oui, j’aurais bien aimé avoir quelques livres rigolos d’anecdotes pour justement m’expliquer qu’il fallait faire certaines choses et pas d’autres.
Alors pour le coup, nous on a enchaîné vraiment les anecdotes, on en a eu énormément. Des drôles, des moins drôles pour le coup, mais c’était assez comique. Je dois dire qu’on en a lu des vertes et des pas mûres, mais après ça forme le caractère, ça crée plein de souvenirs et puis on apprend à rebondir et c’est extrêmement stimulant comme expérience. Emma, je veux une anecdote pas drôle. J’en veux une.
Une anecdote pas drôle. Un truc qui vous a vraiment pris la tête. En fait, nous, notre arrivée s’est mal passée. Ça, ça nous a vraiment, vraiment gêné. C’est que notre…
On avait donc pris un avocat en immigration pour arriver au Canada et il nous a donné différentes consignes pour mon mari et moi, puisqu’on arrivait en tant que travailleurs temporaires. Mais pour nos enfants, en fait, il ne nous avait pas dit qu’ils auraient le statut de visiteurs. Et donc, ça veut dire que quand on est visiteur rattaché à des travailleurs temporaires, eh bien, il faut demander une AVE, une autorisation voyage électronique pour prendre l’avion. Or, notre avocat ne nous l’avait pas dit. Donc, on est arrivé à l’aéroport comme des fleurs.
Et puis, l’hôtesse d’accueil nous a dit, vous pouvez prendre l’avion, mais vos enfants ne peuvent pas prendre l’avion parce qu’ils n’ont pas d’eau. On n’a qu’à les laisser dans le hall. On les retrouvera à notre tour. Donc en fait, grosse catastrophe parce qu’à l’aéroport, on a dû, sur nos téléphones portables, demander une AVE en urgence. On a eu énormément de chance, c’est qu’on a obtenu trois AVE dans l’heure qui a suivi nos demandes.
Et donc, on a pu partir tous ensemble au Canada. Mais c’était quand même un gros couac à l’aéroport, d’une part. Bien sûr, après, aux services d’immigration, Également, il a fallu faire des démarches et expliquer à l’agent en charge de notre dossier qu’on avait eu ce petit problème-là, etc. Après, nos enfants ont pu avoir les bons permis d’autorisation de séjour, mais ça a été quand même très compliqué parce qu’on n’avait pas été suffisamment briefé par notre avocat en immigration. Ça, c’était un gros couac.
Nous, ça a commencé très très fort, l’arrivée au Canada. On a eu des problèmes pour prendre l’avion, à l’immigration et à l’arrivée sur notre logement. Donc, pour le coup, c’était compliqué. Finalement, c’était il y a six ans, vous y êtes toujours, c’est que les choses se sont améliorées. Et un homme averti en vaut deux.
Aujourd’hui, grâce à ton site Bienvenue au Canada, tu donnes toi-même des conseils pour que ça ne se reproduise pas. Alors, on a dit il y a les trois livres, le site avec des articles. Tu t’es même lancée dans des podcasts, des podcasts qui permettent d’en savoir plus sur des petits détails, sur des choses pratiques, des anecdotes. Oui, également. Donc, en fait, je fais des podcasts qui sont à but informatif essentiellement.
Donc j’étudie un thème par épisode, ça dure uniquement 10 à 15 minutes et le but en fait c’est de pouvoir donner des astuces hyper concrètes et pratiques pour favoriser un départ au Canada. Et bien sûr aussi je ferai des anecdotes beaucoup plus rigolotes et légères pour justement l’été ou à d’autres occasions. Est-ce que tu peux me dire un petit mot sur Alexander Graham Bell ? Je pense que t’es plongé à fond dans ce monsieur pour l’écriture de ton quatrième ouvrage. Alors oui, mon quatrième ouvrage s’intitule « Téléphoner au Canada sans se ruiner ».
Avec ce guide, en fait, vous pourrez apprendre à avoir un numéro de téléphone avant d’arriver au Canada et aussi à limiter la facture une fois sur place. Donc, pour revenir à Alexander Graham Bell, en fait, il a découvert et fait le premier appel téléphonique à Brantford, en Ontario, donc c’est juste à côté d’Hamilton. Et pour le coup, il y a un musée qui lui est dédié et on peut visiter sa maison où il a passé son premier appel entre Brantford et Paris. Mais Paris en Ontario, pas Paris de France. Exactement.
Je pense qu’avant il y avait dû y avoir les pots de yaourt pour se parler d’un point à un autre. On a quand même bien avancé côté technologie. Je vous invite à découvrir bienvenueaucanada.ca. Tu fais tout tout seul et je pense que tu prends ton pied, tu t’éclates. C’est moi ou je rêve ?
Je trouve ça extraordinaire de pouvoir aider les uns et les autres et puis en même temps leur faire part de différents conseils pour pouvoir leur permettre de faciliter leur arrivée. Moi j’aime vraiment beaucoup ce que je fais.
C’est gratifiant en fait parce que j’ai aussi des retours de clients alors que ce soit pour mes livres ou aussi mes services de coaching puisque j’aide les uns et les autres à partir au Canada. C’est gratifiant de les voir faire leur premier pas et puis pour la plupart d’entre eux d’être vraiment heureux une fois installés ici au Canada. Et tu es tellement à l’aise derrière le micro, Emma, je pense que tu reviendras sur notre antenne. J’aimerais beaucoup, Gauthier. On en parle.
Je vous souhaite une belle journée. On a un beau petit décalage horaire. Merci d’avoir répondu à notre interview et je vous invite donc à découvrir Bienvenue au Canada. A très vite, Emma. A très vite.
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Comment transformer une expérience d’expatriation en une opportunité professionnelle enrichissante ?
Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », nous explorons le parcours inspirant d’Emma Charlin, une expatriée française installée au Canada depuis 2017. Emma a radicalement transformé sa carrière, passant de spécialiste en ressources humaines et contrôleur de gestion à auteure et podcasteuse. Mais comment une telle transition s’opère-t-elle, et quels défis et opportunités se présentent lorsqu’on choisit de s’installer à l’étranger ?

Emma a grandi à Nice et a suivi des études en philosophie et en ressources humaines à Paris, avant de travailler pendant dix ans dans le domaine des RH, où elle s’est spécialisée dans la mobilité internationale. Cette expérience lui a donné le goût de l’expatriation, qu’elle a concrétisé en s’installant au Canada avec sa famille. Aujourd’hui, elle est l’auteure de guides pratiques et anecdotiques sur la vie au Canada, et anime un podcast informatif destiné aux futurs expatriés. Grâce à son site « Bienvenue au Canada », elle partage ses connaissances et expériences pour aider d’autres familles à s’installer en toute sérénité.

L’épisode aborde plusieurs aspects de la vie d’expatrié au Canada, notamment les raisons du choix de l’Ontario comme destination, les défis administratifs rencontrés à l’arrivée, et les différences culturelles à surmonter. Emma partage également des anecdotes amusantes et des conseils pratiques tirés de sa propre expérience, soulignant l’importance d’une bonne préparation pour éviter les écueils. Son parcours illustre comment une expatriation peut devenir une aventure enrichissante et une opportunité de réinvention professionnelle, tout en contribuant à la communauté des expatriés à travers ses écrits et podcasts.

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Bienvenue sur la radio des Français dans le Monde et bienvenue au Canada avec mon invité, une jeune expatriée depuis 2017 installée en famille du côté de l’Ontario. On va à Hamilton. Emma, bonjour. Bonjour Gauthier. Tu as un beau micro parce que tu es une podcasteuse, donc les podcasteurs que j’ai en interview ont du bon matériel et ça, ça fait plaisir.
T’as un nouveau métier depuis que t’es expat. Tout a changé dans ta vie professionnelle. Exactement, tout a changé. Par le passé j’étais RH, spécialiste de ressources humaines et puis après contrôleur de gestion. Et maintenant je suis auteur spécialiste sur le Canada, auteur podcasteuse et également j’ai un site internet.
qui s’intitule Bienvenue au Canal. Alors on va y arriver. Juste avant, on rembobine un peu. On revient à Nice, d’où tu es originaire. Nous sommes dans les Alpes-Maritimes.
À 18 ans, tu pars après le bac à Paris. Tu vas faire une école de prépa, maîtrise de philo. Et ensuite, tu te fais un troisième cycle dans les RH, métier que tu vas pratiquer pendant dix ans. D’ailleurs, il y a déjà une liaison avec l’international puisque dans ton travail de RH, tu accompagnes des personnes qui sont en mobilité. Et donc tu les envoies aux quatre coins du monde, ça te donne déjà peut-être une petite idée ?
Oui, tout à fait Gauthier. Dans mon métier de RH, j’ai eu l’occasion de professer plusieurs métiers, donc celui de recrutement, de formateur ou également de rémunération. Mais j’ai passé un petit peu de temps à faire de la mobilité internationale et j’ai eu l’occasion d’envoyer différents salariés à travers le monde, principalement aux États-Unis, mais également aussi en Asie ou dans d’autres pays d’Europe. Mais c’est vrai que ça m’a donné envie à moi aussi de pouvoir partir un jour aux États-Unis, au Canada ou ailleurs. Et c’est avéré que pour nous, ce fut le Canada.
Alors, quelques années plus tard, tu te retrouves en contrôle de gestion, mais toujours avec une logique expat, puisque tu suis des commerciaux qui sont eux-mêmes expatriés, donc toujours t’es un peu baigné là-dedans, jusqu’à ce que ton mari se voit proposer de partir. Il y avait une alternative entre Chicago, aux USA et Hamilton en Ontario. Résultat, c’est le Canada qui va gagner. Vous vous souvenez de cette période de discussion pour faire le choix de votre destination et vous avez fait une colonne avec les plus et les moins ? Alors oui, je m’en souviens très, très bien.
Et pour te répondre, non, on n’a pas fait de colonne avec les plus et les moins parce que la solution d’Hamilton en Ontario s’est imposée à nous très, très vite pour plusieurs raisons qui étaient relativement simples. En fait, c’est qu’au Canada, le pays est bilingue, donc à la fois francophone et anglophone, ce qui veut dire que pour toutes les démarches que l’on a à faire, notamment au niveau fédéral, mais aussi au niveau provincial, on peut demander des services en français. ce qui est vraiment pratique quand on arrive dans un nouveau pays. D’autre part, au Canada, et contrairement aux États-Unis, on bénéficie d’une sécurité sociale qui est fortement appréciable. En tout cas, celle de l’Ontario qui s’appelle OHIP nous couvre sur bien des sujets et des thématiques, donc c’est quand même très très appréciable d’avoir une couverture maladie qui nous permet d’être sécurisé dans un nouveau pays.
Et puis, d’autre part, au Canada, le niveau de sécurité est très élevé par rapport aux États-Unis. On sait que, certes, il y a des armes, mais elles sont quand même beaucoup moins nombreuses qu’aux États-Unis. Et pour nous qui arrivions au Canada avec nos trois petits loulous, c’était très important d’être dans un contexte ultra sécuritaire. Alors du coup les enfants ont 7, 5 et 2 ans, vous arrivez là-bas en 2017, monsieur donc à son travail, et toi tu te retrouves conjoint suiveur, tu m’as dit conjoint accompagnateur, tu as une différence entre conjoint suiveur et conjoint accompagnateur ? Alors oui Gauthier pour moi c’est très important cette nuance là quand on est conjoint suiveur généralement cela veut dire qu’on a un petit niveau passif c’est à dire qu’on suit une personne qui part à l’étranger moi je suis plutôt du genre actif.
J’aime bien préciser que j’ai accompagné mon mari et que j’étais un pilier dans cet accompagnement à bien des niveaux. Lui a traité énormément de thématiques lors de notre départ puisqu’on est parti en contrat local. Mais pour le coup, moi aussi, j’ai traité énormément de thématiques suite à notre mobilité ici en Ontario, à Hamilton. Et c’est vrai que j’aime bien ce terme de conjoint accompagnateur qui me fait chaud au cœur parce que ça redonne sa place à celui ou celle qui, dans un couple, fait quelques sacrifices pour le bonheur et l’établissement de la famille dans cette nouvelle vie. Emma, tu as bien raison, c’est vrai que le mot accompagnateur est quand même beaucoup plus valorisant que ce terme suiveur, parce qu’il est un peu dégradant.
On a vraiment l’impression qu’on court derrière. Voilà, c’est ça. Alors, tu te retrouves à t’occuper des enfants. En plus, il y a la pandémie, alors il y a l’école à la maison. Ça prend énormément de temps, mais tu as cette petite idée de développer Bienvenue au Canada.ca.
J’invite les auditeurs à découvrir le site Internet et tu te lances dans la rédaction de trois guides, trois ouvrages de recueil d’anecdotes sur la vie d’expatriés au Canada. C’est à travers ces livres que tout va commencer.
Le projet depuis que j’étais petite de devenir auteur et je me suis dit quoi de plus rigolo que de servir sur un plateau en fait des anecdotes à des personnes qui s’apprêtent à immigrer au Canada et qui ne savent pas et bien ce qu’elles ne savent pas tout simplement parce que quand on arrive dans une nouvelle culture et bien on a beaucoup de choses à apprendre. La langue en fait partie mais les codes culturels également en font partie. Et donc, ça veut dire qu’on peut vivre énormément de quiproquos qui sont le plus souvent très amusants et rigolos, mais qui constituent des bonnes blagues et des bonnes tranches de vie. Et moi, je trouve que c’est très, très important de partager ces tranches de vie là pour que les uns et les autres puissent en bénéficier. D’une part, et d’autre part, moi, après ces anecdotes, je donne également des conseils et des informations pour que, justement, ça fasse le pendant entre, d’un côté, l’expérience, de l’autre, l’apprentissage.
Et puis après, le retour, en fait, de mes lecteurs me fait dire que ça marche bien, puisqu’ils se sentent épaulés pour sauter le pas et venir au Canada. Est-ce qu’il y a six ans t’aurais bien aimé avoir quelques conseils pratiques comme ceux que tu donnes aujourd’hui pour éviter quelques écueils que vous avez peut-être vécu et des choses en particulier qui te reviennent ? Alors oui, oui, j’aurais vraiment bien aimé être un petit peu plus épaulé qu’on ne l’a été, même si on a bénéficié d’un bon soutien sur place, puisqu’on a rencontré des Français sur place qui nous ont quand même vraiment beaucoup aidé, épaulé. Donc dans ce sens, on a été on a été pris en main. Mais oui, j’aurais bien aimé avoir quelques livres rigolos d’anecdotes pour justement m’expliquer qu’il fallait faire certaines choses et pas d’autres.
Alors pour le coup, nous on a enchaîné vraiment les anecdotes, on en a eu énormément. Des drôles, des moins drôles pour le coup, mais c’était assez comique. Je dois dire qu’on en a lu des vertes et des pas mûres, mais après ça forme le caractère, ça crée plein de souvenirs et puis on apprend à rebondir et c’est extrêmement stimulant comme expérience. Emma, je veux une anecdote pas drôle. J’en veux une.
Une anecdote pas drôle. Un truc qui vous a vraiment pris la tête. En fait, nous, notre arrivée s’est mal passée. Ça, ça nous a vraiment, vraiment gêné. C’est que notre…
On avait donc pris un avocat en immigration pour arriver au Canada et il nous a donné différentes consignes pour mon mari et moi, puisqu’on arrivait en tant que travailleurs temporaires. Mais pour nos enfants, en fait, il ne nous avait pas dit qu’ils auraient le statut de visiteurs. Et donc, ça veut dire que quand on est visiteur rattaché à des travailleurs temporaires, eh bien, il faut demander une AVE, une autorisation voyage électronique pour prendre l’avion. Or, notre avocat ne nous l’avait pas dit. Donc, on est arrivé à l’aéroport comme des fleurs.
Et puis, l’hôtesse d’accueil nous a dit, vous pouvez prendre l’avion, mais vos enfants ne peuvent pas prendre l’avion parce qu’ils n’ont pas d’eau. On n’a qu’à les laisser dans le hall. On les retrouvera à notre tour. Donc en fait, grosse catastrophe parce qu’à l’aéroport, on a dû, sur nos téléphones portables, demander une AVE en urgence. On a eu énormément de chance, c’est qu’on a obtenu trois AVE dans l’heure qui a suivi nos demandes.
Et donc, on a pu partir tous ensemble au Canada. Mais c’était quand même un gros couac à l’aéroport, d’une part. Bien sûr, après, aux services d’immigration, Également, il a fallu faire des démarches et expliquer à l’agent en charge de notre dossier qu’on avait eu ce petit problème-là, etc. Après, nos enfants ont pu avoir les bons permis d’autorisation de séjour, mais ça a été quand même très compliqué parce qu’on n’avait pas été suffisamment briefé par notre avocat en immigration. Ça, c’était un gros couac.
Nous, ça a commencé très très fort, l’arrivée au Canada. On a eu des problèmes pour prendre l’avion, à l’immigration et à l’arrivée sur notre logement. Donc, pour le coup, c’était compliqué. Finalement, c’était il y a six ans, vous y êtes toujours, c’est que les choses se sont améliorées. Et un homme averti en vaut deux.
Aujourd’hui, grâce à ton site Bienvenue au Canada, tu donnes toi-même des conseils pour que ça ne se reproduise pas. Alors, on a dit il y a les trois livres, le site avec des articles. Tu t’es même lancée dans des podcasts, des podcasts qui permettent d’en savoir plus sur des petits détails, sur des choses pratiques, des anecdotes. Oui, également. Donc, en fait, je fais des podcasts qui sont à but informatif essentiellement.
Donc j’étudie un thème par épisode, ça dure uniquement 10 à 15 minutes et le but en fait c’est de pouvoir donner des astuces hyper concrètes et pratiques pour favoriser un départ au Canada. Et bien sûr aussi je ferai des anecdotes beaucoup plus rigolotes et légères pour justement l’été ou à d’autres occasions. Est-ce que tu peux me dire un petit mot sur Alexander Graham Bell ? Je pense que t’es plongé à fond dans ce monsieur pour l’écriture de ton quatrième ouvrage. Alors oui, mon quatrième ouvrage s’intitule « Téléphoner au Canada sans se ruiner ».
Avec ce guide, en fait, vous pourrez apprendre à avoir un numéro de téléphone avant d’arriver au Canada et aussi à limiter la facture une fois sur place. Donc, pour revenir à Alexander Graham Bell, en fait, il a découvert et fait le premier appel téléphonique à Brantford, en Ontario, donc c’est juste à côté d’Hamilton. Et pour le coup, il y a un musée qui lui est dédié et on peut visiter sa maison où il a passé son premier appel entre Brantford et Paris. Mais Paris en Ontario, pas Paris de France. Exactement.
Je pense qu’avant il y avait dû y avoir les pots de yaourt pour se parler d’un point à un autre. On a quand même bien avancé côté technologie. Je vous invite à découvrir bienvenueaucanada.ca. Tu fais tout tout seul et je pense que tu prends ton pied, tu t’éclates. C’est moi ou je rêve ?
Je trouve ça extraordinaire de pouvoir aider les uns et les autres et puis en même temps leur faire part de différents conseils pour pouvoir leur permettre de faciliter leur arrivée. Moi j’aime vraiment beaucoup ce que je fais.
C’est gratifiant en fait parce que j’ai aussi des retours de clients alors que ce soit pour mes livres ou aussi mes services de coaching puisque j’aide les uns et les autres à partir au Canada. C’est gratifiant de les voir faire leur premier pas et puis pour la plupart d’entre eux d’être vraiment heureux une fois installés ici au Canada. Et tu es tellement à l’aise derrière le micro, Emma, je pense que tu reviendras sur notre antenne. J’aimerais beaucoup, Gauthier. On en parle.
Je vous souhaite une belle journée. On a un beau petit décalage horaire. Merci d’avoir répondu à notre interview et je vous invite donc à découvrir Bienvenue au Canada. A très vite, Emma. A très vite.
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