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À la Une: Trump sur le banc des accusés…

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Toute l’Amérique et une grande partie du monde ont les yeux fixés vers le tribunal de Manhattan à New York, où le procès de Donald Trump entre dans le vif du sujet.

C’est la fameuse affaire Stormy Williams, du nom de cette actrice porno, avec laquelle Donald Trump aurait eu une brève liaison en 2006, et qui a reçu dix ans plus tard, en pleine campagne pour la présidentielle, un versement de 130.000 dollars en échange de son silence.

« Toute l’affaire a été révélée en 2018 par le Wall Street Journal, rappelle Le Soir à Bruxelles. Il aura fallu une éternité aux juges new-yorkais pour se jeter à l’eau, mais, six ans plus tard, les faits sont établis : ces versements ont permis d’éviter un scandale à l’approche de l’élection présidentielle de 2016. Présentés par Trump comme de simples “frais judiciaires“ payés à son avocat alors qu’ils avaient un autre destinataire, ils violent donc la loi électorale de l’Etat de New York. On ajoutera une question sans réponse, poursuit Le Soir : et si l’affaire Stormy Daniels avait surgi au grand jour fin octobre 2016, Donald Trump aurait-il perdu face à Hillary Clinton ? »

En tout cas, constate encore le quotidien belge, « des quatre procès au pénal instruits contre lui, c’est le seul capable d’enrayer la campagne et le faire plonger dans les urnes. Comme un certain Al Capone avant lui, c’est une sombre affaire d’argent qu’il traîne comme une casserole. »

Enjeux considérables…

Après la laborieuse sélection des jurés la semaine dernière, les procureurs ont donc ouvert le feu hier, rapporte le Washington Post : « Donald Trump a supervisé un “complot planifié, coordonné et de longue haleine visant à influencer l’élection de 2016“, qui comprenait des paiements occultes à une actrice de films pour adultes“. (…) “C’est une fraude électorale pure et simple“, a déclaré le procureur adjoint Matthew Colangelo au jury dans une salle d’audience bondée et lourdement gardée, illustrant les enjeux considérables d’un procès pénal dans lequel l’accusé est également le candidat républicain présumé à l'élection présidentielle de novembre. »

Par ailleurs, pointe le Washington Post, « Trump a reçu l’ordre de ne pas critiquer publiquement les témoins, ni les membres de la famille du juge ou du procureur. »

Une forme de « bâillon judiciaire », commente le Wall Street Journal qui ironise : « les avocats et les conseillers politiques de Donald Trump ont passé des années à essayer, en vain, de convaincre ce dernier de tenir sa langue pour son propre bien. Le juge new-yorkais Juan Merchan aura-t-il plus de chance ? »

Condamné pour outrage ?

Malgré tout, rapporte Libération à Paris, « le milliardaire qui aime tant prendre la parole a profité de chaque pause et fin d’audience pour s’adresser aux caméras. Il a dénoncé comme à son habitude la “chasse aux sorcières“ dont il est la victime. “C’est un jour très, très triste pour l’Amérique“, a-t-il déclaré dans la matinée. “Ne vous méprenez pas, c’est un procès Biden, comme tous les autres. Tout n’est qu’interférence électorale. Triste !“ a-t-il également écrit sur son réseau social. Il ne s’est pas non plus gêné pour critiquer son ancien allié Michael Cohen, témoin clé dans le procès. Une langue déliée qui pourrait lui jouer des tours, pointe Libération : le juge va se pencher ce mardi, avant la reprise des débats, sur une possible condamnation pour outrage au tribunal. »

« J’ai b… les électeurs… »

En tout cas, remarque le Times à Londres, Donald Trump est apparu bien seul hier dans la salle d’audience… Le Times qui ne mâche pas ses mots… « On dit qu’une étoile brûle intensément avant de mourir, mais ici, devant nous, relate le quotidien britannique, il n’y avait pas un homme incandescent, mais plutôt un homme émoussé, résigné. Un homme de 77 ans qui essayait juste de rester éveillé. » Et « les seules personnes présentes pour le soutenir étaient celles qu’il avait embauchées (ses avocats…). Bien que Trump ait appelé ses partisans à manifester pacifiquement devant les palais de justice “partout dans le pays“, peu étaient présents pour l’accueillir à son arrivée au tribunal hier matin, relève encore le Times. Absents également les théoriciens du complot et les groupies Maga. Peut-être était-il trop tôt, peut-être qu’il faisait trop froid en ce matin d’avril. Seuls quelques manifestants se tenaient dehors, criant : “Personne n’est au-dessus des lois“ et brandissant des pancartes indiquant : “J’ai couché avec une star du porno et j’ai baisé les électeurs“. »

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C’est la fameuse affaire Stormy Williams, du nom de cette actrice porno, avec laquelle Donald Trump aurait eu une brève liaison en 2006, et qui a reçu dix ans plus tard, en pleine campagne pour la présidentielle, un versement de 130.000 dollars en échange de son silence.

« Toute l’affaire a été révélée en 2018 par le Wall Street Journal, rappelle Le Soir à Bruxelles. Il aura fallu une éternité aux juges new-yorkais pour se jeter à l’eau, mais, six ans plus tard, les faits sont établis : ces versements ont permis d’éviter un scandale à l’approche de l’élection présidentielle de 2016. Présentés par Trump comme de simples “frais judiciaires“ payés à son avocat alors qu’ils avaient un autre destinataire, ils violent donc la loi électorale de l’Etat de New York. On ajoutera une question sans réponse, poursuit Le Soir : et si l’affaire Stormy Daniels avait surgi au grand jour fin octobre 2016, Donald Trump aurait-il perdu face à Hillary Clinton ? »

En tout cas, constate encore le quotidien belge, « des quatre procès au pénal instruits contre lui, c’est le seul capable d’enrayer la campagne et le faire plonger dans les urnes. Comme un certain Al Capone avant lui, c’est une sombre affaire d’argent qu’il traîne comme une casserole. »

Enjeux considérables…

Après la laborieuse sélection des jurés la semaine dernière, les procureurs ont donc ouvert le feu hier, rapporte le Washington Post : « Donald Trump a supervisé un “complot planifié, coordonné et de longue haleine visant à influencer l’élection de 2016“, qui comprenait des paiements occultes à une actrice de films pour adultes“. (…) “C’est une fraude électorale pure et simple“, a déclaré le procureur adjoint Matthew Colangelo au jury dans une salle d’audience bondée et lourdement gardée, illustrant les enjeux considérables d’un procès pénal dans lequel l’accusé est également le candidat républicain présumé à l'élection présidentielle de novembre. »

Par ailleurs, pointe le Washington Post, « Trump a reçu l’ordre de ne pas critiquer publiquement les témoins, ni les membres de la famille du juge ou du procureur. »

Une forme de « bâillon judiciaire », commente le Wall Street Journal qui ironise : « les avocats et les conseillers politiques de Donald Trump ont passé des années à essayer, en vain, de convaincre ce dernier de tenir sa langue pour son propre bien. Le juge new-yorkais Juan Merchan aura-t-il plus de chance ? »

Condamné pour outrage ?

Malgré tout, rapporte Libération à Paris, « le milliardaire qui aime tant prendre la parole a profité de chaque pause et fin d’audience pour s’adresser aux caméras. Il a dénoncé comme à son habitude la “chasse aux sorcières“ dont il est la victime. “C’est un jour très, très triste pour l’Amérique“, a-t-il déclaré dans la matinée. “Ne vous méprenez pas, c’est un procès Biden, comme tous les autres. Tout n’est qu’interférence électorale. Triste !“ a-t-il également écrit sur son réseau social. Il ne s’est pas non plus gêné pour critiquer son ancien allié Michael Cohen, témoin clé dans le procès. Une langue déliée qui pourrait lui jouer des tours, pointe Libération : le juge va se pencher ce mardi, avant la reprise des débats, sur une possible condamnation pour outrage au tribunal. »

« J’ai b… les électeurs… »

En tout cas, remarque le Times à Londres, Donald Trump est apparu bien seul hier dans la salle d’audience… Le Times qui ne mâche pas ses mots… « On dit qu’une étoile brûle intensément avant de mourir, mais ici, devant nous, relate le quotidien britannique, il n’y avait pas un homme incandescent, mais plutôt un homme émoussé, résigné. Un homme de 77 ans qui essayait juste de rester éveillé. » Et « les seules personnes présentes pour le soutenir étaient celles qu’il avait embauchées (ses avocats…). Bien que Trump ait appelé ses partisans à manifester pacifiquement devant les palais de justice “partout dans le pays“, peu étaient présents pour l’accueillir à son arrivée au tribunal hier matin, relève encore le Times. Absents également les théoriciens du complot et les groupies Maga. Peut-être était-il trop tôt, peut-être qu’il faisait trop froid en ce matin d’avril. Seuls quelques manifestants se tenaient dehors, criant : “Personne n’est au-dessus des lois“ et brandissant des pancartes indiquant : “J’ai couché avec une star du porno et j’ai baisé les électeurs“. »

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