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Élise Léger : Conseils Pratiques pour les Expatriés en Australie

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Élise Léger : Conseils Pratiques pour les Expatriés en Australie

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Pourquoi tant de jeunes Français choisissent-ils de s’installer à Sydney ?

Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », nous explorons les raisons pour lesquelles Sydney attire tant d’expatriés français. Élise Léger, conseillère des Français de l’étranger à Sydney, partage ses expériences et ses observations sur la vie dans cette ville dynamique. Elle nous explique pourquoi Sydney, bien que souvent confondue avec la capitale de l’Australie, est en réalité la capitale économique du pays, et elle nous offre un aperçu de ce qui rend cette ville si attrayante pour les jeunes en quête de nouvelles opportunités.

Élise Léger, notre invitée, a une histoire fascinante. Originaire de la Dordogne, elle a passé une grande partie de son enfance à voyager à travers le monde, vivant dans des pays comme le Maroc, le Sénégal et la Colombie. Après un retour en France, elle a décidé de parfaire son anglais en s’installant en Australie, où elle a finalement trouvé sa place. Aujourd’hui, elle vit à Sydney avec son mari, d’origine néo-zélandaise et sri-lankaise, et s’engage activement auprès de la communauté française locale.

L’épisode aborde divers aspects de la vie à Sydney, notamment le multiculturalisme de la ville, les opportunités professionnelles, et les défis liés au coût de la vie. Élise nous parle du programme vacances-travail (PVT) qui attire de nombreux jeunes Français, tout en mettant en garde contre les coûts élevés des soins de santé en Australie. Elle souligne également l’importance de s’inscrire auprès du consulat pour bénéficier d’un soutien en cas d’urgence. Enfin, Élise partage ses réflexions sur les différences culturelles entre Sydney et le reste de l’Australie, ainsi que sur la richesse de la scène gastronomique internationale de la ville.

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https://www.eliseleger.com/

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Podcast n°1954 (Décembre 2024) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Chapitrage de l’épisode :

00:00:01-Introduction et contextes historiques
00:00:09-Élise Léger, invitée du jour
00:00:49-Enfance à l’étranger et souvenirs
00:01:16-Choix de l’Australie pour les études
00:02:59-L’extrême multiculturalité de Sydney
00:03:05-PVT en Australie : une opportunité pour les jeunes
00:04:24-Système de santé australien : vigilance
00:07:00-Coût de la vie à Sydney
00:09:30-La diversité culinaire de Sydney
00:12:17-Dynamisme de la communauté française à Sydney
00:12:37-Climat à Sydney : contrastes saisonniers
00:14:50-Importance de l’inscription consulaire
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Transcription de l’épisode :

10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Prenons la direction de Sydney, ce n’est pas la capitale, la capitale politique est Canberra, la capitale culturelle c’est Melbourne. Sydney est bien la capitale économique. C’est autour du XVIIe siècle que les Anglais, les Français, les Néerlandais ont débarqué en Australie. Aujourd’hui, on va y retrouver Élise Léger, qui est conseillère des Français de l’étranger, qu’on a déjà reçu sur cette antenne et qui nous parle depuis Sydney. Bonjour Élise.
Bonjour Gautier. Le coup de la capitale, tout le monde se trompe. Tout le monde. C’est très commun. Et oui, c’est parce qu’on entend beaucoup plus parler de Metz.
Alors toi, tu es originaire de Sarla. Nous voilà en Dordogne. À trois ans, ton papa obtient un poste à l’étranger. Tu vas pas mal te promener. Tu as d’ailleurs des souvenirs.
Maroc, Sénégal, Colombie, Pologne, Panama. Des souvenirs, même petites. Oui, parce que j’avais entre 3 et 11 ans, donc on a quand même plein de souvenirs. Souvenirs de mes camarades dans les différentes écoles. J’ai été scolarisée dans certaines écoles françaises dans ces pays.
C’était une chouette enfance. A 11 ans, retour en France, tu fais tes études classiques, et puis tu as envie de perfectionner ton anglais, tu penses que ce serait bien de t’immerger un peu, tu penses partir au Canada, parce que c’est facile, pour les visas, pour tout, simplement il y a un petit problème, c’est que t’es pas très fan du froid. Oui, c’est exactement ça. Je voulais faire une thèse de doctorat et mon anglais conversationnel était assez bon. J’avais besoin d’un bon anglais académique pour pouvoir postuler pour un doctorat en anglais.
Et donc, avant d’aller m’enfermer au Canada pour plusieurs années, je voulais faire des études un peu de transition, en quelque sorte, pour écrire des dissertations, etc., de niveau master, mais en anglais. Et donc, ayant une amie en Australie, j’ai choisi de venir ici. Alors tu vas en effet, grâce à cette amie, décider d’aller à Sydney et tu vas y poser tes bagages puisque tu rencontres ton futur mari qui est né au Zélando australien avec des parents du Sri Lanka. Comme souvent en Australie, ça vient d’un peu partout dans le monde. Oui, c’est extrêmement multiculturel.
En particulier dans les grandes villes, il y a vraiment des gens qui viennent de tous les continents, du monde entier, avec des histoires folles, des mélanges assez incroyables. Mon mari est né en Nouvelle-Zélande, de parents Sri Lankais. et à dix ans, a déménagé en Australie et puis est devenu Australien par la suite. Donc lui, il se considère néo-zélandais parce que c’est les années fondatrices de sa vie. Donc pour le sport, il soutient la Nouvelle-Zélande dans tout.
Hockey, rugby, tout ce que tu veux. Alors à Sydney, on annonce 25 000 Français. On sait que souvent, entre ceux qui s’enregistrent et la réalité, c’est sans doute entre 25 000 et 50 000. Ça fait quand même pas mal. On va tout de suite également signaler les PVT.
Quand on est jeune, on peut faire un programme vacances-travail. 27 000 ont demandé en 2022 leur visa pour faire leur PVT. C’est super quand on est jeune et qu’on veut faire un PVT en Australie. Oui, absolument. L’Australie est un pays qui est habitué aux étrangers.
On accueille tout le monde et il y a du travail aussi, beaucoup. Ici, en ce moment, on est en plein emploi. Donc, c’est une super occasion pour des jeunes pour améliorer leur anglais, voir des endroits magnifiques. L’Australie est un pays qui a une nature absolument incroyable et dit très, très, très variée. Donc oui, je les encourage à le faire.
C’est une opportunité en or. Alors avec un petit warning quand même que tu m’as précisé avant de prendre l’antenne. Si vous faites un PVT, assurez-vous, vous vous cassez une jambe, ça va vous coûter 40 000 dollars. Donc ce n’est pas pour rigoler la santé. On n’est pas du tout dans le système français.
Non, absolument. Il faut savoir que l’assurance maladie n’est pas obligatoire en ce moment. Elle est conseillée quand on fait notre visa, mais je conseille vraiment de la prendre parce que s’il vous arrive un accident, comme se casser une jambe, etc., on va vous faire payer les frais réels. Et en France, on ne connaît jamais les frais réels d’une hospitalisation, d’une opération. Et ici, vous ne serez pas protégé, vous n’avez aucune protection nationale.
Si vous êtes Australien, vous avez un système qui s’appelle Medicare, qui n’est pas forcément aussi bon toujours que la sécurité sociale, mais qui va couvrir pas mal de choses. Mais un PVT, malheureusement, ça ne couvre rien du tout et ça peut créer de très gros problèmes financiers. Est-ce que je peux dire que Sydney et Melbourne, ce n’est pas vraiment pareil que tout le reste de l’Australie ? Oui, déjà ça fait partie des premières villes qui ont été vraiment construites par les colonisateurs en Australie. Elles sont du coup très grandes, très vastes, très étendues géographiquement, très multiculturelles avec vraiment des gens d’origine de partout.
Ce sont un peu, oui, des bulles assez particulières. On a Brisbane qui grandit beaucoup, Perth aussi, qui est complètement de l’autre côté, sur la côte ouest. Mais voilà, les grandes villes qui lead, on va dire, le pays, c’est Sydney et Melbourne. Après, on est dans quelque chose de plus rural. Il y a même encore des aborigènes qui vivent dans certains lieux en Australie.
On est dans une Australie plus basique, un peu raciste, un peu homophobe. Malheureusement, il y a aussi déjà beaucoup de discrimination contre les aborigènes, je vais dire des populations blanches qui ont conquis l’Australie. Le cliché est un peu une vérité, malheureusement.
Quand on sort de ces grandes villes, qu’on se balade, qu’on prend la voiture et qu’on part à l’aventure, on va voir majoritairement des personnes blanches, plus du tout multiculturelles et qui ne sont pas forcément toujours très accueillantes. Moins ouvertes sur le monde. Tout à fait. Et souvent, c’est ce que certains jeunes en PVT expérimentent, en fait. Même envers des Français, ils peuvent être aussi très durs et très…
« Non, mais tu viens pas chez moi. » Voilà, donc c’est un peu dommage parce qu’on peut rencontrer des gens tellement formidables dans ce pays, accueillants, que oui, parfois, certains… Ça fait un petit contraste. Voilà. Alors Élise, on va donner quelques thèmes et on va se promener un peu sur des sujets comme le travail.
On a de France l’idée qu’on est super bien payé, que c’est deux fois, trois fois les salaires français. Alors c’est vrai, mais le coût de la vie est aussi deux ou trois fois supérieur. Oui, absolument, parce que les loyers sont plus chers qu’à Paris pour des appartements similaires. Tout est beaucoup plus cher et comme je le disais, surtout pour des personnes qui ne bénéficieraient pas de la Sécurité sociale australienne, la santé peut très vite devenir un coût. Aller voir un spécialiste, ça coûte plusieurs centaines de dollars.
donc il faut assez relativiser en fait donc louer ou même acheter acheter enfin je veux dire Acheter quelque chose aujourd’hui à Sydney à moins d’un million de dollars, c’est pratiquement impossible. Ou alors c’est un tout petit appartement avec une chambre, mais pour une famille, ce n’est pas possible. Donc, il faut quand même relativiser. Donc, si vous passez seulement un an en Australie, que vous êtes en bonne santé, que tout va bien, allez-y, travaillez, économisez votre argent. Par contre, les personnes qui vont rester sur le long terme vont vite se rendre compte que Voilà, quand on veut acheter une maison, quand on veut acheter une voiture, etc.
Ça va être très cher. Petite particularité aussi, on est payé son salaire souvent à la semaine ou à la quinzaine. Et pareil, son loyer, on le paye à la semaine ou à la quinzaine. Ça, on ne connaît pas bien en France. Ouais, absolument.
C’est un système qui est différent et les Australiens le défendent d’une façon en disant, c’est plus juste parce que dans un mois, il n’y a pas pile 4 semaines. Alors en France, on dit 4 semaines, 1, 3, 3, 3, 3, etc. Mais ils trouvent que c’est plus juste. Ils trouvent que c’est un système plus juste puisque les mois ne respectent pas les jours et les semaines, donc Tu fais une semaine de travail, tu es payé pour ta semaine de travail ou tu fais deux semaines, tu es payé pour tes deux semaines et donc tu paies le loyer de la même façon. Après travailler, on va manger et sortir.
Côté nourriture, c’est une nourriture qui vient du monde entier. Bah oui, parce qu’il n’y a pas vraiment de gastronomie australienne. Ils ont bien hérité de quelques petites choses anglaises comme les meat pies ou les sausage rolls, mais il n’y a pas vraiment de gastronomie australienne, bien qu’il y ait de très grands chefs et de très bons chefs australiens. Mais en général, ça va être beaucoup de, pour ce qui est de la très haute gastronomie, de ce qu’on appelle les fusion food, la nourriture fusion, voilà. Ou alors, aller dans le restaurant Thaï du coin qui va faire un super pas de Thaï, un super curry vert, etc.
Là, on a de la chance, on peut goûter à toutes les nourritures du monde, et européennes aussi, il y a un grec, l’italien, l’ibanais, français, tout ce que vous voudrez. Est-ce qu’il existe un quartier français à Sydney ? Non, pas vraiment. Puis même les restaurants français qui sont vraiment tenus par des Français, parce qu’il y a parfois un peu de branding de certains groupes, mais pour les restaurants vraiment tenus par des Français, ils sont un petit peu partout dans la ville. Il y en a même dans le nord de Sydney, il y en a un petit peu partout.
Et puis, il faut savoir que Sydney, c’est une ville qui est tendue. sur à peu près 60 kilomètres. Donc c’est très compliqué de trouver un endroit où il n’y a que des Français. Et aussi sachant que l’immigration française, si on veut la nommer comme ça, est arrivée de façon très tardive comparativement aux immigrations grecques, italiennes ou vietnamiennes. qui, elles, sont arrivées dans la première partie du XXe siècle, ou maximum années 60, on va dire, voilà, les années 30 à 60, où là, ils se sont en effet assemblés au même endroit, parce qu’il n’y avait pas les réseaux sociaux, le téléphone de la même façon qu’aujourd’hui, etc.
cet esprit de communauté existait beaucoup plus, et donc on peut dire, ah oui, l’Aïkard, c’est le quartier des Italiens, il y a beaucoup de restaurants italiens, voilà, on sait que c’est là. Mais pour les Français, comme nous, c’est plutôt récent, on va dire années 80 pour les tout premiers, ou alors certains sont arrivés avant, évidemment, nos chers pionniers, on en a pas mal quand même dans notre communauté, mais L’immigration française, je dirais, c’est plutôt les années 2000, vraiment, plus massivement, on va dire, pour des gens qui restent, évidemment. Tu parles de la communauté française, il y a d’ailleurs une vie associative assez dense. Il y a des apéros, par exemple, REF, Résident Expatrié Francophone, plusieurs événements qui sont créés pour les Français qui débarquent dans cette grande ville. Oui, absolument.
C’est de superbes initiatives de certains de nos Français qui sont ici. Tu as mentionné les apéros des rêves, la Steel Day. Il y avait un grand festival au mois de juillet, le week-end du 14 juillet avec des tonnes et des tonnes d’exposants de nourriture française ou de produits français, des concerts. C’était vraiment l’occasion d’avoir une petite bouffée d’air français, bouffée d’air culturel. Et décidément, tu m’aides beaucoup dans les transitions, puisque ma dernière question, c’était lié à l’air et au climat.
Quel temps fait-il à Sydney ? On est, par rapport à nous, ici dans notre studio à Lille, de l’autre côté du monde, c’est l’autre hémisphère, tout est inversé. Oui, tout est inversé, déjà les saisons, puisque c’est hémisphère sud, quand c’est l’été en France, c’est l’hiver chez nous, quand c’est le printemps chez vous, c’est l’automne chez nous, etc. Donc ça, c’est déjà un facteur. Ensuite, on a un autre facteur, c’est que même en été ici, à Sydney, il fait nuit beaucoup plus tôt qu’en France.
Et je vais t’expliquer pourquoi, parce qu’en fait, la Terre n’est pas droite, son axe n’est pas droit, il est légèrement penché, et donc l’hémisphère sud est un tout petit peu plus près du soleil que l’hémisphère nord.
Le maximum qu’on puisse avoir à Sydney, c’est jusqu’à 20h l’été. Ça fait très tôt. Après, il fait noir. À 20h, c’est terminé, il fait noir. Alors qu’en France, pour vraiment qu’il fasse noir, on arrive 10h30, 11h, facile.
Et est-ce qu’il fait très chaud ou très froid ? Pas Sydney, il peut faire très chaud si on est un peu dans les terres. Si on est plus sur la côte de Sydney, ça reste un climat océanique, il y aura du vent donc ça reste supportable. L’hiver, le principe c’est qu’il ne fera jamais en dessous de zéro. et les voitures vont geler deux jours par an, trois jours par an maximum.
On risque d’atteindre le zéro deux ou trois jours par an, mais pas plus. Il fait assez frais, il fait 8-9 degrés le matin. 16, 17 l’après-midi. La seule grande différence, c’est qu’en fait, le soleil est beaucoup plus chaud. Encore une fois, à cause du fait que la terre soit un petit peu penchée, nous sommes plus près du soleil que la France et donc, notre soleil d’hiver est un soleil chaud.
Donc, on peut mettre un t-shirt même à 17 degrés parce que ça cogne. Élise, on rappelle que tu es conseillère des Français de l’étranger, et le dernier message que tu voulais passer dans cette interview, c’était inscrivez-vous lorsque vous arrivez à Sydney ou en Australie, inscrivez-vous auprès de l’ambassade, il faut le faire, c’est important, on l’a vu pendant le Covid notamment. Absolument. C’est toujours important de s’inscrire déjà parce qu’en cas d’urgence, on a un contact avec le consulat. Le consulat peut nous retrouver, ils ont notre adresse, etc.
Ça peut toujours servir. Honnêtement, ça permet aussi de payer son renouvellement de passeport moins cher, ce qui n’est pas négligeable. Je fais de la pub. Mais non, c’est vraiment important. Et plus il y a de Français inscrits, plus le ministère des Affaires étrangères nous considère et envoie du personnel au consulat.
Donc pensez-y aussi pour tous ceux qui se plaindraient de la lenteur, etc. Si vous n’êtes pas inscrit au consulat, vous faites partie du problème. Eh bien, merci, Élise. On en sait plus sur Vivre à Sydney. Au plaisir de te retrouver sur cette antenne.
Merci beaucoup à toi Gauthier, à très bientôt !
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Élise Léger : Conseils Pratiques pour les Expatriés en Australie

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Pourquoi tant de jeunes Français choisissent-ils de s’installer à Sydney ?

Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », nous explorons les raisons pour lesquelles Sydney attire tant d’expatriés français. Élise Léger, conseillère des Français de l’étranger à Sydney, partage ses expériences et ses observations sur la vie dans cette ville dynamique. Elle nous explique pourquoi Sydney, bien que souvent confondue avec la capitale de l’Australie, est en réalité la capitale économique du pays, et elle nous offre un aperçu de ce qui rend cette ville si attrayante pour les jeunes en quête de nouvelles opportunités.

Élise Léger, notre invitée, a une histoire fascinante. Originaire de la Dordogne, elle a passé une grande partie de son enfance à voyager à travers le monde, vivant dans des pays comme le Maroc, le Sénégal et la Colombie. Après un retour en France, elle a décidé de parfaire son anglais en s’installant en Australie, où elle a finalement trouvé sa place. Aujourd’hui, elle vit à Sydney avec son mari, d’origine néo-zélandaise et sri-lankaise, et s’engage activement auprès de la communauté française locale.

L’épisode aborde divers aspects de la vie à Sydney, notamment le multiculturalisme de la ville, les opportunités professionnelles, et les défis liés au coût de la vie. Élise nous parle du programme vacances-travail (PVT) qui attire de nombreux jeunes Français, tout en mettant en garde contre les coûts élevés des soins de santé en Australie. Elle souligne également l’importance de s’inscrire auprès du consulat pour bénéficier d’un soutien en cas d’urgence. Enfin, Élise partage ses réflexions sur les différences culturelles entre Sydney et le reste de l’Australie, ainsi que sur la richesse de la scène gastronomique internationale de la ville.

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Chapitrage de l’épisode :

00:00:01-Introduction et contextes historiques
00:00:09-Élise Léger, invitée du jour
00:00:49-Enfance à l’étranger et souvenirs
00:01:16-Choix de l’Australie pour les études
00:02:59-L’extrême multiculturalité de Sydney
00:03:05-PVT en Australie : une opportunité pour les jeunes
00:04:24-Système de santé australien : vigilance
00:07:00-Coût de la vie à Sydney
00:09:30-La diversité culinaire de Sydney
00:12:17-Dynamisme de la communauté française à Sydney
00:12:37-Climat à Sydney : contrastes saisonniers
00:14:50-Importance de l’inscription consulaire
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Transcription de l’épisode :

10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Prenons la direction de Sydney, ce n’est pas la capitale, la capitale politique est Canberra, la capitale culturelle c’est Melbourne. Sydney est bien la capitale économique. C’est autour du XVIIe siècle que les Anglais, les Français, les Néerlandais ont débarqué en Australie. Aujourd’hui, on va y retrouver Élise Léger, qui est conseillère des Français de l’étranger, qu’on a déjà reçu sur cette antenne et qui nous parle depuis Sydney. Bonjour Élise.
Bonjour Gautier. Le coup de la capitale, tout le monde se trompe. Tout le monde. C’est très commun. Et oui, c’est parce qu’on entend beaucoup plus parler de Metz.
Alors toi, tu es originaire de Sarla. Nous voilà en Dordogne. À trois ans, ton papa obtient un poste à l’étranger. Tu vas pas mal te promener. Tu as d’ailleurs des souvenirs.
Maroc, Sénégal, Colombie, Pologne, Panama. Des souvenirs, même petites. Oui, parce que j’avais entre 3 et 11 ans, donc on a quand même plein de souvenirs. Souvenirs de mes camarades dans les différentes écoles. J’ai été scolarisée dans certaines écoles françaises dans ces pays.
C’était une chouette enfance. A 11 ans, retour en France, tu fais tes études classiques, et puis tu as envie de perfectionner ton anglais, tu penses que ce serait bien de t’immerger un peu, tu penses partir au Canada, parce que c’est facile, pour les visas, pour tout, simplement il y a un petit problème, c’est que t’es pas très fan du froid. Oui, c’est exactement ça. Je voulais faire une thèse de doctorat et mon anglais conversationnel était assez bon. J’avais besoin d’un bon anglais académique pour pouvoir postuler pour un doctorat en anglais.
Et donc, avant d’aller m’enfermer au Canada pour plusieurs années, je voulais faire des études un peu de transition, en quelque sorte, pour écrire des dissertations, etc., de niveau master, mais en anglais. Et donc, ayant une amie en Australie, j’ai choisi de venir ici. Alors tu vas en effet, grâce à cette amie, décider d’aller à Sydney et tu vas y poser tes bagages puisque tu rencontres ton futur mari qui est né au Zélando australien avec des parents du Sri Lanka. Comme souvent en Australie, ça vient d’un peu partout dans le monde. Oui, c’est extrêmement multiculturel.
En particulier dans les grandes villes, il y a vraiment des gens qui viennent de tous les continents, du monde entier, avec des histoires folles, des mélanges assez incroyables. Mon mari est né en Nouvelle-Zélande, de parents Sri Lankais. et à dix ans, a déménagé en Australie et puis est devenu Australien par la suite. Donc lui, il se considère néo-zélandais parce que c’est les années fondatrices de sa vie. Donc pour le sport, il soutient la Nouvelle-Zélande dans tout.
Hockey, rugby, tout ce que tu veux. Alors à Sydney, on annonce 25 000 Français. On sait que souvent, entre ceux qui s’enregistrent et la réalité, c’est sans doute entre 25 000 et 50 000. Ça fait quand même pas mal. On va tout de suite également signaler les PVT.
Quand on est jeune, on peut faire un programme vacances-travail. 27 000 ont demandé en 2022 leur visa pour faire leur PVT. C’est super quand on est jeune et qu’on veut faire un PVT en Australie. Oui, absolument. L’Australie est un pays qui est habitué aux étrangers.
On accueille tout le monde et il y a du travail aussi, beaucoup. Ici, en ce moment, on est en plein emploi. Donc, c’est une super occasion pour des jeunes pour améliorer leur anglais, voir des endroits magnifiques. L’Australie est un pays qui a une nature absolument incroyable et dit très, très, très variée. Donc oui, je les encourage à le faire.
C’est une opportunité en or. Alors avec un petit warning quand même que tu m’as précisé avant de prendre l’antenne. Si vous faites un PVT, assurez-vous, vous vous cassez une jambe, ça va vous coûter 40 000 dollars. Donc ce n’est pas pour rigoler la santé. On n’est pas du tout dans le système français.
Non, absolument. Il faut savoir que l’assurance maladie n’est pas obligatoire en ce moment. Elle est conseillée quand on fait notre visa, mais je conseille vraiment de la prendre parce que s’il vous arrive un accident, comme se casser une jambe, etc., on va vous faire payer les frais réels. Et en France, on ne connaît jamais les frais réels d’une hospitalisation, d’une opération. Et ici, vous ne serez pas protégé, vous n’avez aucune protection nationale.
Si vous êtes Australien, vous avez un système qui s’appelle Medicare, qui n’est pas forcément aussi bon toujours que la sécurité sociale, mais qui va couvrir pas mal de choses. Mais un PVT, malheureusement, ça ne couvre rien du tout et ça peut créer de très gros problèmes financiers. Est-ce que je peux dire que Sydney et Melbourne, ce n’est pas vraiment pareil que tout le reste de l’Australie ? Oui, déjà ça fait partie des premières villes qui ont été vraiment construites par les colonisateurs en Australie. Elles sont du coup très grandes, très vastes, très étendues géographiquement, très multiculturelles avec vraiment des gens d’origine de partout.
Ce sont un peu, oui, des bulles assez particulières. On a Brisbane qui grandit beaucoup, Perth aussi, qui est complètement de l’autre côté, sur la côte ouest. Mais voilà, les grandes villes qui lead, on va dire, le pays, c’est Sydney et Melbourne. Après, on est dans quelque chose de plus rural. Il y a même encore des aborigènes qui vivent dans certains lieux en Australie.
On est dans une Australie plus basique, un peu raciste, un peu homophobe. Malheureusement, il y a aussi déjà beaucoup de discrimination contre les aborigènes, je vais dire des populations blanches qui ont conquis l’Australie. Le cliché est un peu une vérité, malheureusement.
Quand on sort de ces grandes villes, qu’on se balade, qu’on prend la voiture et qu’on part à l’aventure, on va voir majoritairement des personnes blanches, plus du tout multiculturelles et qui ne sont pas forcément toujours très accueillantes. Moins ouvertes sur le monde. Tout à fait. Et souvent, c’est ce que certains jeunes en PVT expérimentent, en fait. Même envers des Français, ils peuvent être aussi très durs et très…
« Non, mais tu viens pas chez moi. » Voilà, donc c’est un peu dommage parce qu’on peut rencontrer des gens tellement formidables dans ce pays, accueillants, que oui, parfois, certains… Ça fait un petit contraste. Voilà. Alors Élise, on va donner quelques thèmes et on va se promener un peu sur des sujets comme le travail.
On a de France l’idée qu’on est super bien payé, que c’est deux fois, trois fois les salaires français. Alors c’est vrai, mais le coût de la vie est aussi deux ou trois fois supérieur. Oui, absolument, parce que les loyers sont plus chers qu’à Paris pour des appartements similaires. Tout est beaucoup plus cher et comme je le disais, surtout pour des personnes qui ne bénéficieraient pas de la Sécurité sociale australienne, la santé peut très vite devenir un coût. Aller voir un spécialiste, ça coûte plusieurs centaines de dollars.
donc il faut assez relativiser en fait donc louer ou même acheter acheter enfin je veux dire Acheter quelque chose aujourd’hui à Sydney à moins d’un million de dollars, c’est pratiquement impossible. Ou alors c’est un tout petit appartement avec une chambre, mais pour une famille, ce n’est pas possible. Donc, il faut quand même relativiser. Donc, si vous passez seulement un an en Australie, que vous êtes en bonne santé, que tout va bien, allez-y, travaillez, économisez votre argent. Par contre, les personnes qui vont rester sur le long terme vont vite se rendre compte que Voilà, quand on veut acheter une maison, quand on veut acheter une voiture, etc.
Ça va être très cher. Petite particularité aussi, on est payé son salaire souvent à la semaine ou à la quinzaine. Et pareil, son loyer, on le paye à la semaine ou à la quinzaine. Ça, on ne connaît pas bien en France. Ouais, absolument.
C’est un système qui est différent et les Australiens le défendent d’une façon en disant, c’est plus juste parce que dans un mois, il n’y a pas pile 4 semaines. Alors en France, on dit 4 semaines, 1, 3, 3, 3, 3, etc. Mais ils trouvent que c’est plus juste. Ils trouvent que c’est un système plus juste puisque les mois ne respectent pas les jours et les semaines, donc Tu fais une semaine de travail, tu es payé pour ta semaine de travail ou tu fais deux semaines, tu es payé pour tes deux semaines et donc tu paies le loyer de la même façon. Après travailler, on va manger et sortir.
Côté nourriture, c’est une nourriture qui vient du monde entier. Bah oui, parce qu’il n’y a pas vraiment de gastronomie australienne. Ils ont bien hérité de quelques petites choses anglaises comme les meat pies ou les sausage rolls, mais il n’y a pas vraiment de gastronomie australienne, bien qu’il y ait de très grands chefs et de très bons chefs australiens. Mais en général, ça va être beaucoup de, pour ce qui est de la très haute gastronomie, de ce qu’on appelle les fusion food, la nourriture fusion, voilà. Ou alors, aller dans le restaurant Thaï du coin qui va faire un super pas de Thaï, un super curry vert, etc.
Là, on a de la chance, on peut goûter à toutes les nourritures du monde, et européennes aussi, il y a un grec, l’italien, l’ibanais, français, tout ce que vous voudrez. Est-ce qu’il existe un quartier français à Sydney ? Non, pas vraiment. Puis même les restaurants français qui sont vraiment tenus par des Français, parce qu’il y a parfois un peu de branding de certains groupes, mais pour les restaurants vraiment tenus par des Français, ils sont un petit peu partout dans la ville. Il y en a même dans le nord de Sydney, il y en a un petit peu partout.
Et puis, il faut savoir que Sydney, c’est une ville qui est tendue. sur à peu près 60 kilomètres. Donc c’est très compliqué de trouver un endroit où il n’y a que des Français. Et aussi sachant que l’immigration française, si on veut la nommer comme ça, est arrivée de façon très tardive comparativement aux immigrations grecques, italiennes ou vietnamiennes. qui, elles, sont arrivées dans la première partie du XXe siècle, ou maximum années 60, on va dire, voilà, les années 30 à 60, où là, ils se sont en effet assemblés au même endroit, parce qu’il n’y avait pas les réseaux sociaux, le téléphone de la même façon qu’aujourd’hui, etc.
cet esprit de communauté existait beaucoup plus, et donc on peut dire, ah oui, l’Aïkard, c’est le quartier des Italiens, il y a beaucoup de restaurants italiens, voilà, on sait que c’est là. Mais pour les Français, comme nous, c’est plutôt récent, on va dire années 80 pour les tout premiers, ou alors certains sont arrivés avant, évidemment, nos chers pionniers, on en a pas mal quand même dans notre communauté, mais L’immigration française, je dirais, c’est plutôt les années 2000, vraiment, plus massivement, on va dire, pour des gens qui restent, évidemment. Tu parles de la communauté française, il y a d’ailleurs une vie associative assez dense. Il y a des apéros, par exemple, REF, Résident Expatrié Francophone, plusieurs événements qui sont créés pour les Français qui débarquent dans cette grande ville. Oui, absolument.
C’est de superbes initiatives de certains de nos Français qui sont ici. Tu as mentionné les apéros des rêves, la Steel Day. Il y avait un grand festival au mois de juillet, le week-end du 14 juillet avec des tonnes et des tonnes d’exposants de nourriture française ou de produits français, des concerts. C’était vraiment l’occasion d’avoir une petite bouffée d’air français, bouffée d’air culturel. Et décidément, tu m’aides beaucoup dans les transitions, puisque ma dernière question, c’était lié à l’air et au climat.
Quel temps fait-il à Sydney ? On est, par rapport à nous, ici dans notre studio à Lille, de l’autre côté du monde, c’est l’autre hémisphère, tout est inversé. Oui, tout est inversé, déjà les saisons, puisque c’est hémisphère sud, quand c’est l’été en France, c’est l’hiver chez nous, quand c’est le printemps chez vous, c’est l’automne chez nous, etc. Donc ça, c’est déjà un facteur. Ensuite, on a un autre facteur, c’est que même en été ici, à Sydney, il fait nuit beaucoup plus tôt qu’en France.
Et je vais t’expliquer pourquoi, parce qu’en fait, la Terre n’est pas droite, son axe n’est pas droit, il est légèrement penché, et donc l’hémisphère sud est un tout petit peu plus près du soleil que l’hémisphère nord.
Le maximum qu’on puisse avoir à Sydney, c’est jusqu’à 20h l’été. Ça fait très tôt. Après, il fait noir. À 20h, c’est terminé, il fait noir. Alors qu’en France, pour vraiment qu’il fasse noir, on arrive 10h30, 11h, facile.
Et est-ce qu’il fait très chaud ou très froid ? Pas Sydney, il peut faire très chaud si on est un peu dans les terres. Si on est plus sur la côte de Sydney, ça reste un climat océanique, il y aura du vent donc ça reste supportable. L’hiver, le principe c’est qu’il ne fera jamais en dessous de zéro. et les voitures vont geler deux jours par an, trois jours par an maximum.
On risque d’atteindre le zéro deux ou trois jours par an, mais pas plus. Il fait assez frais, il fait 8-9 degrés le matin. 16, 17 l’après-midi. La seule grande différence, c’est qu’en fait, le soleil est beaucoup plus chaud. Encore une fois, à cause du fait que la terre soit un petit peu penchée, nous sommes plus près du soleil que la France et donc, notre soleil d’hiver est un soleil chaud.
Donc, on peut mettre un t-shirt même à 17 degrés parce que ça cogne. Élise, on rappelle que tu es conseillère des Français de l’étranger, et le dernier message que tu voulais passer dans cette interview, c’était inscrivez-vous lorsque vous arrivez à Sydney ou en Australie, inscrivez-vous auprès de l’ambassade, il faut le faire, c’est important, on l’a vu pendant le Covid notamment. Absolument. C’est toujours important de s’inscrire déjà parce qu’en cas d’urgence, on a un contact avec le consulat. Le consulat peut nous retrouver, ils ont notre adresse, etc.
Ça peut toujours servir. Honnêtement, ça permet aussi de payer son renouvellement de passeport moins cher, ce qui n’est pas négligeable. Je fais de la pub. Mais non, c’est vraiment important. Et plus il y a de Français inscrits, plus le ministère des Affaires étrangères nous considère et envoie du personnel au consulat.
Donc pensez-y aussi pour tous ceux qui se plaindraient de la lenteur, etc. Si vous n’êtes pas inscrit au consulat, vous faites partie du problème. Eh bien, merci, Élise. On en sait plus sur Vivre à Sydney. Au plaisir de te retrouver sur cette antenne.
Merci beaucoup à toi Gauthier, à très bientôt !
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