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Julie Lagaüzère, expatriée à New York, a transformé sa passion du tricot en entreprise créative

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Découvrez comment Julie Lagaüzère a transformé sa passion en carrière lors de la pandémie du Covid-19. Écoutez cet épisode captivant du podcast des Français dans le monde.

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Lisez l’article sur notre invitée dans Lepetitjournal.com
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Comment une pandémie peut-elle transformer votre passion en carrière ? Dans cet épisode captivant de 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, Gauthier Seys s’entretient avec Julie Lagaüzère, une expatriée française qui a su réinventer sa vie à Jersey City, près de New York. Julie partage son parcours unique, débutant par des études en commerce à Bordeaux, avant de se lancer dans une carrière impressionnante chez Pfizer, où elle a eu l’opportunité de travailler dans des villes emblématiques telles que Paris, Londres et New York.

Mais c’est la crise du Covid-19 qui a véritablement été un tournant dans sa vie. Elle raconte comment cette période difficile l’a poussée à redécouvrir le tricot, une passion qu’elle avait laissée de côté. Grandissant dans une culture où les travaux manuels sont valorisés, Julie a compris que le tricot n’est pas seulement une activité créative, mais aussi un véritable antidote au stress et à l’anxiété, des sentiments souvent exacerbés par la vie d’expatriée. Aujourd’hui, elle dirige sa propre entreprise de tricot, offrant des kits et des patrons qui permettent à d’autres de se lancer dans cette pratique apaisante.

Dans cet échange enrichissant, Julie souligne l’importance des activités manuelles dans un monde moderne de plus en plus dominé par les écrans, et comment ces moments de création peuvent favoriser le bien-être mental. Elle partage également des insights sur la popularité croissante du tricot aux États-Unis, ainsi que son partenariat avec une entreprise française spécialisée dans les produits pour bébés.

Ne manquez pas cette interview inspirante qui illustre parfaitement le parcours d’une expatriée et son adaptation à la mobilité internationale. Que vous soyez en phase de retour en France, en pleine expatriation ou simplement curieux d’en savoir plus sur la vie des Français dans le monde, cet épisode vous apportera des conseils précieux et des ressources pour expatriés. Rejoignez-nous pour découvrir comment Julie a transformé sa passion en une carrière florissante, tout en naviguant dans les défis de la vie d’expatriée. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde est votre rendez-vous incontournable pour explorer les histoires de ceux qui vivent en mobilité internationale.

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Podcast n°2364 (janvier 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Transcription de l’épisode :

Gauthier Seys Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante et on va tricoter ensemble. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gauthier Seyss et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Julie Lagahuser, direction New York. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. françaisdanslemonde.fr Un Américain qui dit Lagahuser, à mon avis, ça doit être moins de 1%. Bonjour Julie ! Julie Lagaüzère Bonjour Gauthier, oui effectivement il y a très peu de gens qui arrivent à dire la Gaussère, même en France. Gauthier Seys Même en France, en plus tu t’es mariée avec un homme qui s’appelle Ferrari, tu aurais pu simplifier la donne. Julie Lagaüzère Non, j’ai gardé mon nom, je n’ai pas passé 35 ans de ma vie à corriger tout le monde pour abandonner cette bataille. Juste après je continue. Gauthier Seys Résistance. Julie Lagaüzère Oui je persiste. Gauthier Seys Alors savez-vous qu’une femme sur trois aux Etats-Unis sait tricoter ? On va parler de tricot. mais avec une française qui s’est établie il y a quelques années. Alors pour être précis, à Jersey City, tu m’as dit, pour les Français, quand on est loin, c’est New York. C’est quoi la différence entre New York et Jersey City ? Julie Lagaüzère Il y a une rivière au milieu, en fait. Techniquement, c’est deux États. New York est sur l’État de New York, Jersey City est sur l’État du New Jersey. Après, c’est simplement, il faut traverser l’Hudson River entre les deux. Et on est à 15 minutes avec le Path Train, qui est en fait un train local, d’être au World Trade Center. Gauthier Seys Est-ce que Julie, tu as vu l’avion se poser sur Lutson ? Julie Lagaüzère Non, je ne l’ai pas vu. Gauthier Seys J’aurais bien voulu voir ça, c’était quand même un moment incroyable. Et alors, on salue les équipes de Frenchwink. C’est grâce à l’interview Frenchwink que tu as découvert la radio des Français dans le monde et que tu as eu l’occasion de produire. C’est incroyable la vie. Julie Lagaüzère Absolument. Le monde est petit. Gauthier Seys Alors, on revient. dans le sud-ouest. Tu es originaire du Lot-et-Garonne. Tu vas faire tes études à Bordeaux, à une IUT, école de commerce. Et puis tu vas rentrer dans une grande boîte. Alors il s’avère que cette boîte, on la connaît en France maintenant. C’est Pfizer, entreprise pharmaceutique. C’est vrai qu’en France, on ne communique pas beaucoup sur les médicaments, alors que les Etats-Unis, le logo, on le voit souvent dans les pubs. Julie Lagaüzère Le logo est partout, c’est autorisé pour les entreprises pharmaceutiques de faire de la publicité pour leurs médicaments à la télé, à la radio, etc. Chose qui n’est pas du tout autorisée en France et je crois même en Europe d’ailleurs. Gauthier Seys Alors en l’occurrence c’est la boîte qui a vendu du Viagra, c’est comme ça qu’on en a beaucoup parlé, quoi dans les années 90 peut-être un truc comme ça ? Julie Lagaüzère Ouais, fin des années 90, 2000. Gauthier Seys Et puis on en a parlé aussi pendant la période de Covid évidemment, en tout cas cette boîte va te permettre de faire au début un stage à Paris et ensuite de connaître la vie à Londres et puis depuis 2014 New York. T’as tout le temps dit oui quand on t’a proposé un poste à l’international ? Julie Lagaüzère J’ai pas toujours dit oui du premier coup, sachant que moi j’avais pas en plus dans mes études d’aspiration pour partir à l’étranger ou voilà. Les chemins se sont faits comme ça en fonction des opportunités, des rencontres aussi, parce que c’est quand même souvent avec des gens qui m’ont aiguillée sur ces possibilités-là. Et de dire, tiens, viens avec moi dans cette équipe à Londres, viens avec moi. Et puis ensuite de me dire, tiens, il y a un job à New York qui s’est ouvert, est-ce que tu devrais y aller ? Gauthier Seys Mais du coup, tu n’avais pas ce désir d’international à tout prix ? Julie Lagaüzère Pas au départ, non. Pas au départ, même si quelque part, je pense que l’idée de partir me faisait rêver quand j’étais petite. J’avais un peu oublié cette envie en grandissant dans mes études. Et parce que je pense qu’à cette époque-là, moi, j’étais bien en France. Ce n’est pas une fuite, en tout cas. C’était plus un désir d’exploration que de se dire je ne reste pas là. Gauthier Seys Ça se passe plutôt bien. Ça fait dix ans que tu es là-bas. C’est que ça se passe bien. Julie Lagaüzère C’est ça. Ça se passe bien. On est très contents ici. Gauthier Seys Alors fin 2021, restructuration au sein de Pfizer, tu as six mois devant toi pour te réinventer l’année des 40 ans, il faut se poser les bonnes questions, et puis va arriver un petit événement qui s’appelle la Covid, on se retrouve chez soi à bricoler, en l’occurrence tu vas faire ce qu’on appelle du craft, utiliser des matières, faire des masques, te mettre un peu au tricot, le travail manuel avec la vertu que ça peut représenter. de t’apaiser, de t’occuper, de te rendre créative. Julie Lagaüzère C’est ça. Donc, ce que j’ai retrouvé là-dedans, j’ai retrouvé parce que j’en faisais beaucoup quand j’étais enfant. Quand on grandit, j’ai grandi dans le Lotte-Garonne comme tu as dit, entourée de crafters, de gens qui faisaient des choses très manuelles. J’ai grandi à la campagne dans ce coin-là. Donc les grands-mères, elles faisaient toutes de la couture, du tricot, tout ça. Et j’en faisais quand j’étais petite. Alors pas du tricot, c’est venu juste là, mais de la couture, tout ça. Et moi, pendant la Covid, j’avais, j’ai toujours une fille, mais qui avait trois ans et demi. Et donc, il a bien fallu s’occuper, faire des choses avec elle et ne pas la laisser être babicité par la télé. Donc, on s’est mis à faire des choses comme ça. Et je me suis reconnectée avec ce désir-là et ce plaisir que j’ai eu. Et j’ai rapidement trouvé dans le tricot, comme tu le disais, aussi… Un peu une échappatoire mentale, en fait. Vraiment, c’est quelque chose qui aide beaucoup au niveau de la santé mentale, pour supporter des choses, pour calmer le stress, l’anxiété. Et du coup, les pièces du puzzle se sont toutes un peu mises ensemble. Et je me suis dit que ça allait devenir ma nouvelle carrière. Gauthier Seys Et bien voilà, c’est comme ça que Julie se retrouve chef d’entreprise, à la tête de sa boîte de tricot, de… Euh… Aide-moi, le deuxième mot, c’est du crochet. Julie Lagaüzère Alors le crochet, je n’en fais pas trop, mais après je vends de la laine aussi comme ça. Donc pour les gens qui voudraient faire du crochet et avoir de la laine. Parce que la laine vient de l’État de New York, du nord de l’État de New York. Donc j’essaie de faire des choses très locales. Gauthier Seys Alors, chose qu’on ne sait pas forcément, c’est que l’américaine est assez branchée tricot. 53 millions de personnes savent tricoter ou faire du crochet aux États-Unis. Ça, c’est une info dont on n’a pas forcément la donnée quand on est en France. Julie Lagaüzère On n’en a pas forcément conscience. C’est une chose qui est amusante, c’est que quand je rencontre des gens, qu’ils soient américains ou étrangers, me disent Ah oui, mais ça, c’est typiquement français, alors le tricot. Et en fait, pas tant que ça. Oui, il y a des gens qui tricotent en France, mais finalement, c’est plus populaire dans les pays du nord de l’Europe, l’Angleterre aussi, l’Irlande, etc., ou même aux États-Unis, qu’en France. Je n’ai pas les stats exactes du nombre de gens qui tricotent en France, mais je sais que c’est moins en proportion. Gauthier Seys Alors tu vas lancer ton propre site, le lien pour accéder à ton site est dans ce podcast. Tu vas nouer un partenariat avec Ma Petite Laine qui propose des petits kits de naissance. Julie Lagaüzère Exactement. Ma Petite Laine, c’est une entreprise qui est à Châteaudun en France. C’est deux cofondatrices, dont une qui est kinépédiatrique et qui a créé et inventé ce fameux cocon de naissance qui commence vraiment à s’étendre en France. Voilà, on est en partenariat sur ce produit-là. Elles sont plus spécialisées sur la partie bébé et elles cherchent à révolutionner le sommeil des bébés et des familles. Gauthier Seys Impeccable, voilà l’entreprise bien lancée. Du coup, on trouve quoi sur ton site ? Julie Lagaüzère Sur mon site, ce qu’on va trouver, ce sont des kits à tricoter. Primièrement, c’est-à-dire que je fais le design de ces produits. j’écris les patrons, je donne les instructions, etc. Les gens vont trouver sept couleurs de choix de laine. Donc, la laine est dans le kit aussi. Ils peuvent acheter les aiguilles s’ils ont besoin d’aiguilles. En fait, tout ce qu’il faut est dans le kit pour tricoter. Alors, ça va du cocon de naissance, des choses un peu plus layettes, comme une petite couverture, jusqu’à des châles, des bonnets, des tours de cou qui sont du coup… multigénérationnelles qui peuvent être faits pour absolument n’importe qui dans les familles. Gauthier Seys Et là, ce qui est incroyable, Julie, c’est qu’on découvre que de se poser et de faire des travaux manuels, c’est quitter les écrans, c’est quitter ce satané téléphone qui traîne toujours dans le creux de sa main. C’est une reconnexion. Il y a plein d’avantages. Tu me parlais de santé mentale. Julie Lagaüzère Oui. C’est de plus en plus prouvé, ça a été étudié notamment par des universités qui ont fait des recherches là-dessus. Les crafts en général sont des outils. Je ne vais pas dire que ce sont des thérapies, parce que là j’ai trop navigué le monde médical et pharmaceutique pour ne pas faire de confusion. Mais c’est thérapeutique, c’est-à-dire que vraiment… L’effet de répétition, de se concentrer sur quelque chose avec le tricot, et notamment avec le fait de nouer des mailles, de les constituer, ça apaise le cerveau. Donc c’est prouvé au niveau de l’anxiété, c’est prouvé au niveau du stress. Il y a même des effets qui commencent à sortir aussi sur la santé physique, parce que neurologiquement, on crée des… des parcours neurologiques qui aident dans la prévention des maladies neurodégénératives, comme Alzheimer, Parkinson, etc. Donc, il y a vraiment des effets positifs là-dessus. Et si on y pense sur tout ce qui est dextérité, c’est aussi… ce qu’on essaie d’apprendre aux enfants pour qu’ils deviennent indépendants et ce qu’on essaie de garder quand on devient plus âgé et qui permet de rester indépendant plus tard, c’est-à-dire boutonner sa chemise, etc. Donc, ce travail d’aiguille-là permet d’entraîner sa dextérité sur la longueur. Gauthier Seys C’est drôle, Julie, parce que du coup, je parle avec une Française établie aux États-Unis. Quand je vais aux États-Unis, c’est la French Tech, c’est toutes les nouvelles technologies. Toi, tu es un peu à contre-courant. Et alors ? Tu es très à l’aise dans cet univers. Il fallait le faire. Julie Lagaüzère À contre-courant ou complémentaire, parce que je pense que tous autant qu’on est, la tech, c’est super. Moi, je n’ai rien contre la tech. J’ai un site Internet, j’utilise les réseaux sociaux. Je mets des vidéos tutoriels sur YouTube. Voilà, c’est fantastique. J’ai travaillé dans la tech aussi pour Pfizer à l’époque. Je trouve qu’il y a des choses formidables. Mais on a aussi besoin de temps en temps de trouver ces moments où on ralentit. où on se sort un peu de ce tout écran, de ce tout connecté. Et je pense que c’est, je ne suis pas en train de dire Enfermez-vous dans une grotte et mettez-vous à tricoter loin de là. Je pense juste qu’il faut arriver à trouver ses moments pour soi de tricot ou d’autres choses. Chacun fait ce qui lui va, mais moi j’ai trouvé le tricot et j’encourage tout le monde à au moins essayer. Gauthier Seys C’est une très bonne idée ma fille. Et fan aussi, c’est vrai qu’il y a ces capacités créatives aussi, manuelles, dextérités. Ça a plein d’avantages. Alors, félicitations pour ce travail, Julie. Ma dernière question, tu es quand même bien loin de ton Occitanie natale. Qu’est-ce qui te manque ? Un petit coup de foie gras, un petit coup de confit de canard de temps en temps ? Ou ça va, tu tiens le coup ? Julie Lagaüzère Alors, ça va, je tiens le coup. Alors déjà, par rapport aux autres Français en général, moi, je ne mange pas de fromage. Donc déjà, au niveau du fromage, ça m’est égal qu’il n’y ait pas de fromage ici. En tout cas, pas les meilleurs, etc. Oui, le confit de canard, le magret de canard, le foie gras, tout ça. J’ai la chance de pouvoir rentrer, puisqu’on continue de dire quand même rentrer à la maison à peu près deux fois par an. Donc en fait, ça va. Gauthier Seys Tu te gaves quand tu rentres en France, du coup. Julie Lagaüzère Je me gave un peu quand je rentre en France, c’est pas faux. Gauthier Seys Merci beaucoup Julie pour ce témoignage. Tu rentres dans la grande galerie des parcours de Français qui vivent l’expatriation avec ce beau projet entrepreneurial. Je te félicite et le lien pour découvrir ton site est disponible pour tous les auditeurs qui voudraient aller découvrir ton travail. Julie Lagaüzère Merci beaucoup Gauthier, merci de m’avoir reçu.
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Mais c’est la crise du Covid-19 qui a véritablement été un tournant dans sa vie. Elle raconte comment cette période difficile l’a poussée à redécouvrir le tricot, une passion qu’elle avait laissée de côté. Grandissant dans une culture où les travaux manuels sont valorisés, Julie a compris que le tricot n’est pas seulement une activité créative, mais aussi un véritable antidote au stress et à l’anxiété, des sentiments souvent exacerbés par la vie d’expatriée. Aujourd’hui, elle dirige sa propre entreprise de tricot, offrant des kits et des patrons qui permettent à d’autres de se lancer dans cette pratique apaisante.

Dans cet échange enrichissant, Julie souligne l’importance des activités manuelles dans un monde moderne de plus en plus dominé par les écrans, et comment ces moments de création peuvent favoriser le bien-être mental. Elle partage également des insights sur la popularité croissante du tricot aux États-Unis, ainsi que son partenariat avec une entreprise française spécialisée dans les produits pour bébés.

Ne manquez pas cette interview inspirante qui illustre parfaitement le parcours d’une expatriée et son adaptation à la mobilité internationale. Que vous soyez en phase de retour en France, en pleine expatriation ou simplement curieux d’en savoir plus sur la vie des Français dans le monde, cet épisode vous apportera des conseils précieux et des ressources pour expatriés. Rejoignez-nous pour découvrir comment Julie a transformé sa passion en une carrière florissante, tout en naviguant dans les défis de la vie d’expatriée. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde est votre rendez-vous incontournable pour explorer les histoires de ceux qui vivent en mobilité internationale.

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Transcription de l’épisode :

Gauthier Seys Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante et on va tricoter ensemble. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gauthier Seyss et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Julie Lagahuser, direction New York. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. françaisdanslemonde.fr Un Américain qui dit Lagahuser, à mon avis, ça doit être moins de 1%. Bonjour Julie ! Julie Lagaüzère Bonjour Gauthier, oui effectivement il y a très peu de gens qui arrivent à dire la Gaussère, même en France. Gauthier Seys Même en France, en plus tu t’es mariée avec un homme qui s’appelle Ferrari, tu aurais pu simplifier la donne. Julie Lagaüzère Non, j’ai gardé mon nom, je n’ai pas passé 35 ans de ma vie à corriger tout le monde pour abandonner cette bataille. Juste après je continue. Gauthier Seys Résistance. Julie Lagaüzère Oui je persiste. Gauthier Seys Alors savez-vous qu’une femme sur trois aux Etats-Unis sait tricoter ? On va parler de tricot. mais avec une française qui s’est établie il y a quelques années. Alors pour être précis, à Jersey City, tu m’as dit, pour les Français, quand on est loin, c’est New York. C’est quoi la différence entre New York et Jersey City ? Julie Lagaüzère Il y a une rivière au milieu, en fait. Techniquement, c’est deux États. New York est sur l’État de New York, Jersey City est sur l’État du New Jersey. Après, c’est simplement, il faut traverser l’Hudson River entre les deux. Et on est à 15 minutes avec le Path Train, qui est en fait un train local, d’être au World Trade Center. Gauthier Seys Est-ce que Julie, tu as vu l’avion se poser sur Lutson ? Julie Lagaüzère Non, je ne l’ai pas vu. Gauthier Seys J’aurais bien voulu voir ça, c’était quand même un moment incroyable. Et alors, on salue les équipes de Frenchwink. C’est grâce à l’interview Frenchwink que tu as découvert la radio des Français dans le monde et que tu as eu l’occasion de produire. C’est incroyable la vie. Julie Lagaüzère Absolument. Le monde est petit. Gauthier Seys Alors, on revient. dans le sud-ouest. Tu es originaire du Lot-et-Garonne. Tu vas faire tes études à Bordeaux, à une IUT, école de commerce. Et puis tu vas rentrer dans une grande boîte. Alors il s’avère que cette boîte, on la connaît en France maintenant. C’est Pfizer, entreprise pharmaceutique. C’est vrai qu’en France, on ne communique pas beaucoup sur les médicaments, alors que les Etats-Unis, le logo, on le voit souvent dans les pubs. Julie Lagaüzère Le logo est partout, c’est autorisé pour les entreprises pharmaceutiques de faire de la publicité pour leurs médicaments à la télé, à la radio, etc. Chose qui n’est pas du tout autorisée en France et je crois même en Europe d’ailleurs. Gauthier Seys Alors en l’occurrence c’est la boîte qui a vendu du Viagra, c’est comme ça qu’on en a beaucoup parlé, quoi dans les années 90 peut-être un truc comme ça ? Julie Lagaüzère Ouais, fin des années 90, 2000. Gauthier Seys Et puis on en a parlé aussi pendant la période de Covid évidemment, en tout cas cette boîte va te permettre de faire au début un stage à Paris et ensuite de connaître la vie à Londres et puis depuis 2014 New York. T’as tout le temps dit oui quand on t’a proposé un poste à l’international ? Julie Lagaüzère J’ai pas toujours dit oui du premier coup, sachant que moi j’avais pas en plus dans mes études d’aspiration pour partir à l’étranger ou voilà. Les chemins se sont faits comme ça en fonction des opportunités, des rencontres aussi, parce que c’est quand même souvent avec des gens qui m’ont aiguillée sur ces possibilités-là. Et de dire, tiens, viens avec moi dans cette équipe à Londres, viens avec moi. Et puis ensuite de me dire, tiens, il y a un job à New York qui s’est ouvert, est-ce que tu devrais y aller ? Gauthier Seys Mais du coup, tu n’avais pas ce désir d’international à tout prix ? Julie Lagaüzère Pas au départ, non. Pas au départ, même si quelque part, je pense que l’idée de partir me faisait rêver quand j’étais petite. J’avais un peu oublié cette envie en grandissant dans mes études. Et parce que je pense qu’à cette époque-là, moi, j’étais bien en France. Ce n’est pas une fuite, en tout cas. C’était plus un désir d’exploration que de se dire je ne reste pas là. Gauthier Seys Ça se passe plutôt bien. Ça fait dix ans que tu es là-bas. C’est que ça se passe bien. Julie Lagaüzère C’est ça. Ça se passe bien. On est très contents ici. Gauthier Seys Alors fin 2021, restructuration au sein de Pfizer, tu as six mois devant toi pour te réinventer l’année des 40 ans, il faut se poser les bonnes questions, et puis va arriver un petit événement qui s’appelle la Covid, on se retrouve chez soi à bricoler, en l’occurrence tu vas faire ce qu’on appelle du craft, utiliser des matières, faire des masques, te mettre un peu au tricot, le travail manuel avec la vertu que ça peut représenter. de t’apaiser, de t’occuper, de te rendre créative. Julie Lagaüzère C’est ça. Donc, ce que j’ai retrouvé là-dedans, j’ai retrouvé parce que j’en faisais beaucoup quand j’étais enfant. Quand on grandit, j’ai grandi dans le Lotte-Garonne comme tu as dit, entourée de crafters, de gens qui faisaient des choses très manuelles. J’ai grandi à la campagne dans ce coin-là. Donc les grands-mères, elles faisaient toutes de la couture, du tricot, tout ça. Et j’en faisais quand j’étais petite. Alors pas du tricot, c’est venu juste là, mais de la couture, tout ça. Et moi, pendant la Covid, j’avais, j’ai toujours une fille, mais qui avait trois ans et demi. Et donc, il a bien fallu s’occuper, faire des choses avec elle et ne pas la laisser être babicité par la télé. Donc, on s’est mis à faire des choses comme ça. Et je me suis reconnectée avec ce désir-là et ce plaisir que j’ai eu. Et j’ai rapidement trouvé dans le tricot, comme tu le disais, aussi… Un peu une échappatoire mentale, en fait. Vraiment, c’est quelque chose qui aide beaucoup au niveau de la santé mentale, pour supporter des choses, pour calmer le stress, l’anxiété. Et du coup, les pièces du puzzle se sont toutes un peu mises ensemble. Et je me suis dit que ça allait devenir ma nouvelle carrière. Gauthier Seys Et bien voilà, c’est comme ça que Julie se retrouve chef d’entreprise, à la tête de sa boîte de tricot, de… Euh… Aide-moi, le deuxième mot, c’est du crochet. Julie Lagaüzère Alors le crochet, je n’en fais pas trop, mais après je vends de la laine aussi comme ça. Donc pour les gens qui voudraient faire du crochet et avoir de la laine. Parce que la laine vient de l’État de New York, du nord de l’État de New York. Donc j’essaie de faire des choses très locales. Gauthier Seys Alors, chose qu’on ne sait pas forcément, c’est que l’américaine est assez branchée tricot. 53 millions de personnes savent tricoter ou faire du crochet aux États-Unis. Ça, c’est une info dont on n’a pas forcément la donnée quand on est en France. Julie Lagaüzère On n’en a pas forcément conscience. C’est une chose qui est amusante, c’est que quand je rencontre des gens, qu’ils soient américains ou étrangers, me disent Ah oui, mais ça, c’est typiquement français, alors le tricot. Et en fait, pas tant que ça. Oui, il y a des gens qui tricotent en France, mais finalement, c’est plus populaire dans les pays du nord de l’Europe, l’Angleterre aussi, l’Irlande, etc., ou même aux États-Unis, qu’en France. Je n’ai pas les stats exactes du nombre de gens qui tricotent en France, mais je sais que c’est moins en proportion. Gauthier Seys Alors tu vas lancer ton propre site, le lien pour accéder à ton site est dans ce podcast. Tu vas nouer un partenariat avec Ma Petite Laine qui propose des petits kits de naissance. Julie Lagaüzère Exactement. Ma Petite Laine, c’est une entreprise qui est à Châteaudun en France. C’est deux cofondatrices, dont une qui est kinépédiatrique et qui a créé et inventé ce fameux cocon de naissance qui commence vraiment à s’étendre en France. Voilà, on est en partenariat sur ce produit-là. Elles sont plus spécialisées sur la partie bébé et elles cherchent à révolutionner le sommeil des bébés et des familles. Gauthier Seys Impeccable, voilà l’entreprise bien lancée. Du coup, on trouve quoi sur ton site ? Julie Lagaüzère Sur mon site, ce qu’on va trouver, ce sont des kits à tricoter. Primièrement, c’est-à-dire que je fais le design de ces produits. j’écris les patrons, je donne les instructions, etc. Les gens vont trouver sept couleurs de choix de laine. Donc, la laine est dans le kit aussi. Ils peuvent acheter les aiguilles s’ils ont besoin d’aiguilles. En fait, tout ce qu’il faut est dans le kit pour tricoter. Alors, ça va du cocon de naissance, des choses un peu plus layettes, comme une petite couverture, jusqu’à des châles, des bonnets, des tours de cou qui sont du coup… multigénérationnelles qui peuvent être faits pour absolument n’importe qui dans les familles. Gauthier Seys Et là, ce qui est incroyable, Julie, c’est qu’on découvre que de se poser et de faire des travaux manuels, c’est quitter les écrans, c’est quitter ce satané téléphone qui traîne toujours dans le creux de sa main. C’est une reconnexion. Il y a plein d’avantages. Tu me parlais de santé mentale. Julie Lagaüzère Oui. C’est de plus en plus prouvé, ça a été étudié notamment par des universités qui ont fait des recherches là-dessus. Les crafts en général sont des outils. Je ne vais pas dire que ce sont des thérapies, parce que là j’ai trop navigué le monde médical et pharmaceutique pour ne pas faire de confusion. Mais c’est thérapeutique, c’est-à-dire que vraiment… L’effet de répétition, de se concentrer sur quelque chose avec le tricot, et notamment avec le fait de nouer des mailles, de les constituer, ça apaise le cerveau. Donc c’est prouvé au niveau de l’anxiété, c’est prouvé au niveau du stress. Il y a même des effets qui commencent à sortir aussi sur la santé physique, parce que neurologiquement, on crée des… des parcours neurologiques qui aident dans la prévention des maladies neurodégénératives, comme Alzheimer, Parkinson, etc. Donc, il y a vraiment des effets positifs là-dessus. Et si on y pense sur tout ce qui est dextérité, c’est aussi… ce qu’on essaie d’apprendre aux enfants pour qu’ils deviennent indépendants et ce qu’on essaie de garder quand on devient plus âgé et qui permet de rester indépendant plus tard, c’est-à-dire boutonner sa chemise, etc. Donc, ce travail d’aiguille-là permet d’entraîner sa dextérité sur la longueur. Gauthier Seys C’est drôle, Julie, parce que du coup, je parle avec une Française établie aux États-Unis. Quand je vais aux États-Unis, c’est la French Tech, c’est toutes les nouvelles technologies. Toi, tu es un peu à contre-courant. Et alors ? Tu es très à l’aise dans cet univers. Il fallait le faire. Julie Lagaüzère À contre-courant ou complémentaire, parce que je pense que tous autant qu’on est, la tech, c’est super. Moi, je n’ai rien contre la tech. J’ai un site Internet, j’utilise les réseaux sociaux. Je mets des vidéos tutoriels sur YouTube. Voilà, c’est fantastique. J’ai travaillé dans la tech aussi pour Pfizer à l’époque. Je trouve qu’il y a des choses formidables. Mais on a aussi besoin de temps en temps de trouver ces moments où on ralentit. où on se sort un peu de ce tout écran, de ce tout connecté. Et je pense que c’est, je ne suis pas en train de dire Enfermez-vous dans une grotte et mettez-vous à tricoter loin de là. Je pense juste qu’il faut arriver à trouver ses moments pour soi de tricot ou d’autres choses. Chacun fait ce qui lui va, mais moi j’ai trouvé le tricot et j’encourage tout le monde à au moins essayer. Gauthier Seys C’est une très bonne idée ma fille. Et fan aussi, c’est vrai qu’il y a ces capacités créatives aussi, manuelles, dextérités. Ça a plein d’avantages. Alors, félicitations pour ce travail, Julie. Ma dernière question, tu es quand même bien loin de ton Occitanie natale. Qu’est-ce qui te manque ? Un petit coup de foie gras, un petit coup de confit de canard de temps en temps ? Ou ça va, tu tiens le coup ? Julie Lagaüzère Alors, ça va, je tiens le coup. Alors déjà, par rapport aux autres Français en général, moi, je ne mange pas de fromage. Donc déjà, au niveau du fromage, ça m’est égal qu’il n’y ait pas de fromage ici. En tout cas, pas les meilleurs, etc. Oui, le confit de canard, le magret de canard, le foie gras, tout ça. J’ai la chance de pouvoir rentrer, puisqu’on continue de dire quand même rentrer à la maison à peu près deux fois par an. Donc en fait, ça va. Gauthier Seys Tu te gaves quand tu rentres en France, du coup. Julie Lagaüzère Je me gave un peu quand je rentre en France, c’est pas faux. Gauthier Seys Merci beaucoup Julie pour ce témoignage. Tu rentres dans la grande galerie des parcours de Français qui vivent l’expatriation avec ce beau projet entrepreneurial. Je te félicite et le lien pour découvrir ton site est disponible pour tous les auditeurs qui voudraient aller découvrir ton travail. Julie Lagaüzère Merci beaucoup Gauthier, merci de m’avoir reçu.
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